Questions / Réponses & Questionnement!
Introduction: église de jésus-christ ou religion? Dès qu'on traite du présent sujet, on risque de se heurter à des susceptibilités, des sentiments, des appartenances de traditions; ça peut-être conflictuel par rapport à la conscience et aux coutumes. Ça doit se faire avec sagesse, compréhension et respect. Cependant, quand une réforme s'impose en rapport avec LA VÉRITÉ, on doit dire les vraies choses, employer le vrai langage et le franc-parler. Dans les temps que nous vivons, ce n'est pas facile d'exercer le pastorat et de réformer. Une tradition, c'est très fort; il n'y a que LA GRÂCE d'EN-HAUT qui peut nous libérer d'une tradition afin de nous faire passer à LA VÉRITÉ. Nous levons bien haut notre chapeau devant ceux qui de bonne foi et conscience, ont à entreprendre des changements en cette matière. JÉSUS nous avertit qu'IL est venu mettre la division; à cause de son nom, l'on sera persécuté (Jn 15:21). Distinctions, définitions et explications s'imposent pour qu'on tire d'une telle étude le meilleur profit, toujours en lien avec les écrits prophétiques: LA BIBLE. On parlera de réformes et contre-réformes qui donnèrent lieu à des guerres de nature politico-religieuses; sans omettre les disputes théologiques et scholastiques; afin de remédier à cela, on doit s'en remettre AUX ÉCRITURES étant assisté du SAINT-ESPRIT et de SES DONS qui habitent le croyant nouveau-né. En tout premier lieu, on établira la distinction, la notion claire du domaine spirituel et surnaturel sur la base du Judéo-christianisme. Comme c'est un domaine très vaste, on se limitera au terrain Judéo-chrétien. Contenu biblique ou menu au goût du modernisme et de l'humanisme? Revenir à la notion divine initiale de la Pentecôte. Toute institution depuis la Pentecôte doit se réaligner sur la PAROLE DE DIEU. Aucune institution ne peut exclure l'idée de demeurer fidèle à la Parole et de demeurer fidèle à ses dogmes et doctrines en s'appuyant sur les dons du SAINT-ESPRIT face à l'Esprit de prophétie qu'est la BIBLE. On ne peut d'aucune façon ajouter, retrancher ou tordre les Écrits prophétiques. L'Église ou les églises peuvent-elles considérer les Saintes-Écritures comme un menu à la carte ou un buffet pique-assiette. Réarmement moral et Réforme des églises... Culture pop, modernisme, accommodations ou vérité?... Humanisme ou obéissance aux lois divines? Écoles bibliques... Il y a lieu d'examiner une remise en question des enseignements et les scholastiques, écoles de pensée théologique. L'Église et les églises en raison des temps difficiles de la fin auront pour mission de se réformer à la base c.-à.-d. les membres qui la composent, avant de réarmer moralement le peuple, les nations des inconvertis. Il est temps d'agir avant le retour de Celui qui vient; demandons à Notre Grand Dieu de nous guider dans cette belle aventure, dans notre communion journalière avec Lui. Qu'Il nous fasse renaître de nouveau en nous habitant de son SAINT-ESPRIT, afin de clamer bien haut et fort l'Amour de Dieu, Sa Vérité et Sa Justice. Pour bien démarrer, nous vous expliquerons ce qu'implique les termes religions, églises, sectes, dénominations, crédos... Secte : (Act 24:5 ; Act 24:14 ; Act 26:5 ; Act 28:22 ; 1 Co 11:19 ; Ga 5:20 ; 2 Pi 2:1) Religion : (Act 25:19 ; Act 26:5 ; Jac 1:26-27) Religieux: (Act 17:22 ; Jac 1:26) Suite à ces considérations nous vous expliquerons la notion d'Église telle que préconisée et fondée par JÉSUS-CHRIST dont l'inauguration officielle eut lieu au jour de la Pentecôte. Nous verrons qu'au temps de Jésus, comme après la Pentecôte il y eut toujours des dissidences dans le peuple de Dieu, dans les églises fraichement fondées par les apôtres. Le terme religion en soi n'est pas péjoratif ni explicite en matière de foi chrétienne; il y a des religions chrétiennes, d'autres païennes (non-chrétiennes), animistes, et d'autres soi-disant chrétiennes tel: des sectes qui nient la divinité de JÉSUS-CHRIST. Dans l'histoire des religions, après la période néo-apostolique plusieurs bifurcations prirent naissance et s'éloignèrent de l'Église fondée par JÉSUS-CHRIST. Le mot religion ainsi que le qualificatif religieux sont très peu employés dans la Bible. En ce qui concerne le terme secte(s) il en est de même. En cela, on doit dire que la religion se définit d'après le terme «religare» du latin, qui signifie relié avec un être extérieur. Ce concept nous ramène à l'idée de liens spirituel et surnaturel, en plus de rituels pratiqués. Il y a un vrai ainsi qu'un faux spirituel, de même il y a un vrai et un faux surnaturel, il en est de pour les rituels. Dans ce labyrinthe des religions, l'homme moderne étant foncièrement religieux a besoin d'un point de repère sûr et certain; dans son for intérieur, il a besoin de vénérer et servir un Dieu. Il n'échappe pas au sentiment du religieux et du besoin d'un Gourou parfois même. En somme, il y a une multitudes d'églises, de religions et de sectes. Comment sortir de ce LABYRINTHE? La religion implique un lien social à un groupe identifié, aussi un lien spirituel avec Dieu ou un dieu païen; bref, l'homme religieux communique avec diverses divinités inventées ou avec le VRAI DIEU. LA QUESTION DE L'HOMME MODERNE DANS CE LABYRINTHE C'EST: QUI DIT VRAI? ET QUI EST LE VRAI DIEU? Dans l'Ancienne alliance, dieu s'est fait connaître à son peuple élu par des prophètes, des patriarches et de nombreux miracles et prodiges. Ce peuple de Dieu avait un choix à faire entre le VRAI DIEU et les dieux païens. Le miracle de la Mer Rouge eut lieu sous la conduite de Moïse par l'intervention Divine, qui confirmait le VRAI DIEU. Le peuple était sorti du Labyrinthe de l'Égypte et du Pharaon suite aux dix (10) plaies d'Égypte. La présence de DIEU devenait de plus en plus évidente. Sous la Seconde Alliance, le plus court chemin pour aller à DIEU se manifeste par JÉSUS-CHRIST; «à sa mort le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent» Mat 27:51. «Et à Sa résurrection les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes.» Mat 27:52-53 Tout au long des 2,000 ans bientôt, comme au cours de sa vie publique de 3 ou 3½ ans, il a manifesté sa puissance comme étant FILS de DIEU fait chair, gardant en même temps sa nature divine. Le centenier romain à la mort de JÉSUS a exprimé sa foi et ses regrets en disant: cette homme était Fils de dieu. La réponse au graphique du labyrinthe symbolise que tous les chemins religieux pris par l'homme pour se faire justice ne mènent pas tous à la liberté. Mais le seul chemin est JÉSUS-CHRIST le OINT qui mène au PÈRE, à la vie éternelle. Serons-nous du reste, du petit nombre de ces ÉLUS? Croyons, luttons, dressons-nous sous sa bannière afin de restaurer un monde près de s'éteindre. Pourquoi cette initiative, ce chapitre? Plusieurs raisons justifient ces propos qui naissent de l'AMOUR du SAUVEUR qui s'identifie: AMOUR, VÉRITÉ, et JUSTICE en se faisant coupable pour nous. De nos jours, le SALUT est mal expliqué dans la plupart de nos églises qui furent victimes de la doctrine du Dispensationalisme depuis environ l'an 1900. On laisse croire par des clichés simplistes et non bibliques qui laissent sous-entendre des brèches faites à l'enseignement du SALUT. Qui plus est, on enseigne d'autres doctrines non bibliques, telles que: Sauvés, toujours sauvés. On a qu'à croire en JÉSUS-CHRIST... on est dispensé des œuvres! Quels sophismes... En plus, JÉSUS a accompli LA LOI, ont est donc dégagé de la LOI MORALE réservée aux Juifs de l'A. T. étant sous LA GRÂCE. Cela sous-entend que la FOI et la GRÂCE on une action magique pour nous sans qu'on y travaille chaque jour. (Php 2:12) Quelle aberration! On ne parle plus d'humilité, d'obéissance, de repentance et de LOI MORALE comme JÉSUS l'a dit: «Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.» Matthieu 5:17 LA PAROLE dit clairement que la péché est la transgression de LA LOI; et JÉSUS ajoute: Celui qui m'aime garde mes commandements. (Jn 14:21-24) Beaucoup de courants de pensée théologique, nous l'avons déjà dit, sont de nature à détourner LA VÉRITÉ de LA PAROLE pour se donner à des traditions d'hommes. (Mc 7:8) Satan et ses démons religieux sont des plus intelligents, rusés, habiles, et séducteurs. Les ÉLUS connus de DIEU, ceux qui vont persévérer jusqu'à la fin ne se laisseront pas prendre au piège. Le temps presse, ça urge de revenir à l'ÉGLISE de la PENTECÔTE marquée par le SAINT-ESPRIT. Il est grand temps de prendre un nouveau départ: le retour aux sources, c.-à-d. LA PAROLE et les DONS du SAINT-ESPRIT. Il ne s'agit pas de juger qui que ce soit mais d'instruire le peuple dans la VÉRITÉ BIBLIQUE, afin d'en arriver aux DONS du SAINT-ESPRIT; (2 Ti 4:1-5) n'ayons pas peur de déranger la chrétienté. Des études démontrent qu'il existerait environ 10,000 religions sur notre planète, dont on estime à 3.000 groupes, ceux de confession Judéo-chrétienne. Ceci démontre que le Christianisme est au pluriel. Après 2.000 ans bientôt, l'ÉGLISE de JÉRUSALEM Néo-Apostolique de la PENTECÔTE a subi bien des assauts mais c'est maintenue forte dans les trois premiers siècles, c'est pourquoi il faut passer à l'action. GRANDES LIGNES DES GUERRES DE RELIGIONS: HISTOIRE DE LA CHRÉTIENTÉ: de l'ÉGLISE de JÉRUSALEM à Constantin c.-à-d. de l'an 33 à l'an 325. À SUIVRE... (LA RÉFORME)
OU LA CHRÉTIENTÉ DEPUIS SES ORIGINES JUSQU’AUX TEMPS MODERNES
Un autre titre meilleur,
serait : «Rappelle à ton souvenir les anciens jours, Passe en revue les années, génération par génération, Interroge ton père, et il te l'apprendra, Tes vieillards, et ils te le diront.» Deutéronome 32:7 PREMIÈRE PÉRIODE DE L’AN 30 À L’AN 500 DE NOTRE ÈRE Cette période fut très fertile en conversions au christianisme. Cependant, Juifs et païens dans l’Empire Romain persécutaient les chrétiens à Rome et dans l’Empire; ceci durant les deux premiers siècles de la chrétienté. Aux environs des années 310 à 330, s’établit une nouvelle forme d’église sous l’Empereur Constantin qui voulut élargir son pouvoir sur l’Empire Romain qui commençait à être décadent. Il fit la conquête du pouvoir païen par la séduction; ce qui l’amena à fonder un pouvoir politico-religieux qu’on appelle une Religion d’État civil. Ce mandat devenait profane et diluait l’enseignement de Christ progressivement. Il établit par-là, une certaine tolérance religieuse qui permit de faire connaître aux païens la croyance chrétienne. Cette fausse église prit du galon, de l’audace et de l’arrogance. C’est ainsi que cette église d’État vit son pouvoir renforcé au point de devenir une dictature : crois ce qu’on te dit ou meurs, hors de l’église point de salut ! Tu te soumets à la loi établie ou tu es exclu. C’est ainsi que Constantin, par cette alliance, permit au christianisme de s’infiltrer dans un régime païen qui était soumis à l’Empire de Rome. Graduellement, le compromis devait se faire de façon à amalgamer des coutumes païennes et des rituels avec des enseignements chrétiens. La véritable église de Rome telle qu’on la connaît, venait de prendre naissance et de s’accroître. Un exemple qui illustre bien ces compromis est celui du dieu soleil (Sol Invectus). Le compromis de la divinité dont le culte était célébré le premier jour de la semaine, donnait lieu antérieurement à des persécutions et des mises à mort pour ceux qui ne fêtaient pas parmi les chrétiens ce premier jour dédié à l’empereur. C’est ainsi que ce dernier demanda aux chrétiens de célébrer leur Dieu, le vrai Dieu, le même jour que les païens, c'est-à-dire le premier jour de la semaine. On pourrait dresser une longue liste de compromis qui, par la suite, devinrent des doctrines catholiques qui vont surgir par centaines dans la suite des temps. Pensons à ce sujet à la doctrine du baptême des enfants qui fit couler tant de sang durant les siècles qui suivirent; on avait statué que le baptême régénérait pour la vie l’individu soumis à ce rituel. Il en fut ainsi, plus tard, pour la doctrine du purgatoire, de tous les sacrements qui opéraient de façon magique, dans l’enfant ou l’individu qui s’adonnait au rituel sacramental. Nous savons en effet que le mot sacrement remplaçait le mot mystère qu’on retrouve dans le Nouveau Testament de la grâce. Il en va de même pour le sacrifice de la messe, qui conférait aux célébrants le pouvoir magique de changer le vin littéralement en Sang de Jésus, et le pain en Corps de jésus. Toutes ces doctrines furent issues du paganisme, lesquelles perdurent encore malgré les siècles dans le catholicisme. Le but de ce paragraphe, est de démontrer qu’une erreur est d’autant plus dangereuse qu’elle contient plus de vérité. Satan est là pour mélanger, confondre et égarer. Nous voyons par les présentes, que le mariage du profane et du religieux est un compromis des plus dangereux. Le but de l’ennemi, c’est de tromper, le plus souvent créer l’illusion et la séduction. Satan est passé maître dans l’art du mensonge depuis Éden. Autre exemple : nous verrons au cours de l’histoire de l’église comment l’Ennemi veut faire détester et rejeter le vrai Dieu, en ajoutant aux écritures des attributs faux sur la nature de Dieu. Le plus bel exemple en cette matière nous est démontré par une doctrine d’origine catholique concernant l’enfer et la justice de Dieu. La fausse doctrine consiste à faire croire à l’homme que les méchants sous le regard de Dieu brûleront éternellement dans les flammes du feu éternel dans une durée qui ne finira jamais. Nous savons que Dieu punira les méchants définitivement au jour du jugement du grand trône blanc, jour de colère où Dieu détruira corps, âme et esprit, c’est à dire tout l’être humain pour avoir rejeté son salut. Le diable, la bête et le faux prophète sont des esprits méchants qui seront tourmentés durant les mille ans. C’est ce dont la Bible parle dans l’Apocalypse sur la seconde mort, l’étang de feu. Lisons à cet égard dans l’Apocalypse 20:9-10 : «Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora. Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.» Et Apocalypse 20:13-15 : «La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses oeuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu.» Il en sera de même pour les méchants qui, au jour du jugement, seront anéantis comme du chaume : corps, âme et esprit, ce que l’apocalypse appelle la seconde mort, l’étang de feu. Nous savons de plus que Dieu a préparé le feu éternel pour Satan et pour ses mauvais anges. La doctrine des souffrances éternelles et du purgatoire ne viennent pas de la Parole de Dieu, mais plutôt de fausses doctrines d’hommes. Dieu qui est justice condamne déjà les méchants à la perte de salut et à la souffrance du feu au jour du jugement. Beaucoup de gens croient que l’homme peut se sauver par la menace du feu plutôt que par amour de Dieu. Certains choisissent le bonheur sur terre présentement en négligeant ou en ignorant Dieu volontairement. Au Moyen Âge, la doctrine des souffrances éternelles devenait une menace de châtiments dans le but de faire peur aux humains pour les mieux embrigader dans la religion d’État afin de leur faire payer leur salut par les œuvres ou la souffrance. C’est ainsi que durant des siècles, les Cathédrales d’Europe furent construites par la vente d’indulgences rattachées à des travaux exécutés de façon forcenée. La vente d’indulgences provoqua deux siècles de guerres sanglantes en rapport avec cette vente d’indulgences qui procurait pour la royauté et le haut clergé des bénéfices lucratifs. DEUXIÈME PÉRIODE DU 6e SIÈCLE À LA FIN DU 14e SIÈCLE Le principe de l’église affiliée au pouvoir temporel (État politique) avait derrière tout cela, l’idée suivante : donnez-nous de votre pouvoir spirituel, et nous vous donnerons un peu de notre puissance temporelle. C’était l’idée de Constantin d’établir son pouvoir politico-religieux. RÉFLEXION : Proverbes 14:6-8 dit : «Le moqueur cherche la sagesse et ne la trouve pas, Mais pour l'homme intelligent la science est chose facile. Éloigne-toi de l'insensé; Ce n'est pas sur ses lèvres que tu aperçois la science. La sagesse de l'homme prudent, c'est l'intelligence de sa voie; La folie des insensés, c'est la tromperie.» Dans cette tentative de réforme de l’Église, nous ne voulons pas nous heurter à des traditions, mais bien démontrer ce que l’Écriture nous enseigne comme fondement de l’Église de Christ. Nous désirons aussi démontrer toute la sincérité, l’effort honnête des Réformateurs qui ont payé le prix de leur œuvre par le sang, le martyr et la mort. Nous voulons faire cette œuvre en toute humilité, en reconnaissant l’effort honnête de plusieurs églises chrétiennes dans l’œuvre du salut, comme disait Luther : «Sola scriptura», ce qui veut dire : seulement les Écritures. À titre de preuve : l’Apocalypse 22:18-19 : «Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre.» On reconnait la marque d’une véritable église lorsqu’elle demeure dans la Parole de Dieu en n’y ajoutant quoi que ce soit, de même en n’y retranchant rien. On peut aussi tordre les Écritures si l’on n’y prend point garde. Il y a des points difficiles dans la Parole qui ne se comprennent qu’avec l’aide du Saint-Esprit et de ses dons. La Parole est d’inspiration divine et on ne peut la comprendre sans l’aide divine. La théologie en soi n’est ni bonne ni mauvaise; c’est l’effort de l’homme qui cherche à comprendre le message des Écritures. Pourquoi tant de religions, qui dit vrai, qui a raison, autant de questions légitimes… Les prophètes de l’ancienne alliance étaient oints par Dieu pour révéler la vérité; il en est ainsi pour les Apôtres et les Prophètes de la nouvelle alliance. Les dons de l’Esprit et l’Esprit-Saint lui-même, constituent le mystère de l’Église de Christ qui, à la Pentecôte, inaugura officiellement par des miracles l’effusion de la grâce amenée par Jésus-Christ. Tout chrétien peut devenir participant de cette grâce, s’il croit Jésus-Christ et ses promesses. L’apôtre Paul nous rappelle que notre corps est le temple du Dieu vivant, et que nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes, et que le Saint-Esprit habite en nous. Quel privilège que la Grâce, l’Église et le Salut accordés en Jésus-Christ ! Les dons du Saint-Esprit relatifs au ministère de la Parole doivent servir d’appui inconditionnel et incontournable au théologien honnête; les dons ministériels qui vont de pair sont ceux de Pasteur et Docteur; le don de Prophécie peut aussi s’y ajouter; à cause des temps difficiles que l’on vit, le discernement des esprits devient aussi indispensable. «Les plus dangereux de nos calculs sont ce que nous appelons des illusions.» GEORGES Bernanos. «À propos de la théologie : Une manie, c’est le plaisir passé à l’état d’idée.» Honoré de Balzac «Une erreur est d’autant plus dangereuse qu’elle contient plus de vérité.» Henry-Fréderic Amiel. En tout cela, on voit que malgré la bonne volonté des théologiens, des fondateurs de religions et d’hommes de Dieu, il faut se mettre en garde contre soi-même. Le danger pour le théologien consiste à se renfermer dans «sa bulbe», dans sa science et d’en être fasciné, en ce qui a trait à une tradition, à une dénomination, à un crédo ou école de pensée appelée scolastique. De nos jours dans les grandes villes, on remarque chez les chrétiens un goût de magasinage qui les incite à aller d’une église à l’autre. Aucune église n’est parfaite au plan théologique, doctrinal et même moral; toutes se sont éloignées de l’église souche fondée par Jésus-Christ; certaines ont gardé de bons points tout en négligeant d’autres points doctrinaux importants. Toutes ces églises se croient dans la vérité parfaite, toutes sont enfermées dans leur bulbe théologique de tradition ancestrale. Chacune refuse de voir ses erreurs, ses lacunes. Chacune a de même de grands mensonges acquis inconsciemment; chaque dénomination a son orgueil personnel. Quand on parle de l’église, on ne devrait pas s’arrêter à l’étiquette : Adventiste du 7e jour, Baptiste, Calviniste, Catholique, Darbyste fondée par John Nelson Darby en Angleterre, Méthodiste, ou encore Pentecôtiste etc.… Lisons à cet égard, Éphésiens 2:8 : «Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.» Chaque église devrait humblement admettre ses lacunes et regarder chez ses voisins les points forts qui lui manquent, toujours en rapport avec ce que dit la Parole : il est écrit… Chaque dénomination a des points riches, et chacune a ses erreurs. Actuellement, aucune dénomination ou église n’est totalement biblique. Toutes sont des canards boiteux malgré la bonne disposition honnête et sincère de ses membres et de ses conducteurs. Osée 4:6-10 : «Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce; Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J'oublierai aussi tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi: Je changerai leur gloire en ignominie. Ils se repaissent des péchés de mon peuple, Ils sont avides de ses iniquités. Il en sera du sacrificateur comme du peuple; Je le châtierai selon ses voies, Je lui rendrai selon ses œuvres. Ils mangeront sans se rassasier, Ils se prostitueront sans multiplier, Parce qu'ils ont abandonné l'Éternel et ses commandements.» Cela s’explique par le fait que deux mille ans après le fondement de Christ, les hommes ont pris différents chemins, différents moyens pour aller à Dieu et pour arriver au salut. Cela s’explique encore par les écoles de pensée théologique boiteuses où la théologie s’est substituée à l’Esprit-Saint qui fut mis l’écart. Parlons aussi de la réforme du 13e au 16e siècle. Ces reformes furent faites de bonne foi par des héros honnêtes, catholiques sincères, scandalisés par les abus de l’Église-État de Constantin devenue catholique. Nommons quelques-uns de ces fondateurs dont John Wyclif (ou Wycliff, Wycliffe, ou encore Jean de Wiclef) (v. 1326 - 1384), Jan Hus ou Jean Huss (1371 - 1415), Jérôme de Prague (Jeroným Pražský en tchèque, 1379 – 1416), Martin Luther en Allemagne 1483-1546, Ulrich Zwingli (1484 - 1531), Jean Calvin, de son vrai nom Jehan Cauvin (1509 - 1564) et combien d’autres qui furent devant Dieu des serviteurs accomplis pour ce qu’Il leur demandait de faire pour leur époque, face à la prostitution de cette même Église d’État qui terrifiait le peuple et le clergé. Ces hommes réformateurs se dressèrent pour combattre pour la justice. Nous voyons que ces hommes courageux, tous catholiques sincères et honnêtes, furent l’instrument de Dieu pour promouvoir la vérité et la justice. Ces hommes, bien que sincères, firent une réforme partielle bien qu’urgente. C’est pourquoi, nous dans les milieux protestants, évangéliques ou orthodoxes, ou réformés, nous devons compléter leur travail honnête. Il faut donc continuer de RÉFORMER les RÉFORMÉS de cette époque. Beaucoup d’églises protestantes et évangéliques furent influencées par le bagage catholique que ces Réformés avaient apporté avec eux en quittant l’église catholique de Constantin. Leurs réformes étaient donc partielles et incomplètes, et nous en sommes gravement marqués; en raison de notre silence, nous sommes devenus complices de l’ignorance par notre passivité. Prenons l’exemple sur les Berréens que Paul et Silas avaient enseignés dans Actes 17:11-12 : «Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact. Plusieurs d'entre eux crurent, ainsi que beaucoup de femmes grecques de distinction, et beaucoup d'hommes.» FAITS SIGNIFICATIFS POUR L’HISTOIRE DE L’ÉGLISE Plus de cinquante millions de chrétiens moururent en martyrs au cours du Moyen-âge seulement (12e au 14e siècles), surtout parce qu’ils rejetaient plusieurs de ces erreurs sous la gouverne de l’église par l’autorité humaine, alors que les églises devaient être indépendantes les unes des autres. Plusieurs évêques et pasteurs étaient encore soumis à une autorité supérieure (le Saint-Esprit). Les croyants seulement à un âge approprié à la compréhension du salut devaient être baptisés. Les choses se sont progressivement gâtées au commencement de l’année 313, alors que Constantin eut une vision merveilleuse de la réalité. Dans le ciel, il vit une croix rouge flamboyante et, sur cette croix on pouvait lire en lettre de feu les mots suivants : «avec ceci tu conquerras.» Pour lui, cela signifiait qu’il devait devenir chrétien. Cela signifiait aussi qu’en tournant le dos au paganisme romain, et qu’en unissant le pouvoir spirituel de la religion chrétienne à la puissance temporelle de l’Empire Romain, il pourrait facilement conquérir le monde. Ainsi, disait-il, la religion chrétienne deviendrait celle du monde entier et l’Empire Romain se transformerait en un empire universel. Cette hiérarchie fut le commencement bien clair d’un développement qui, finalement, est devenu ce qui est connu maintenant sous le nom d’église catholique, c'est-à-dire église universelle. Vers les années 300-320, Constantin se posa sérieusement la question : «si je suis sauvé de mes péchés par le baptême, qu’en est-il d’un péché que je commettrais après mon baptême ?» Sa question a bouleversé le monde dans toutes les générations qui ont suivi. Le baptême peut-il laver des péchés qui n’ont pas encore été commis ? Autrement dit, les péchés commis avant le baptême sont-ils lavés après le baptême ? Et les péchés commis après sont-ils lavés par un autre moyen ? Constantin n’eut pas de réponse satisfaisante bien qu’il décida de s’unir aux chrétiens, mais il remit son baptême à plus tard, c'est-à-dire avant sa mort pour qu’il soit lavé de tous ses péchés. Il fut baptisé juste avant sa mort. Constantin voulait que tous les chrétiens se joignent à lui dans sa nouvelle idée d’une religion d’État. Beaucoup s’opposaient consciemment à un tel écartement des enseignements des Saintes Écritures. Ses opposants étaient chrétiens. Il se mit alors à employer le pouvoir du gouvernement pour contraindre ses opposants. C’est ainsi que débutèrent les jours, les années et même les siècles de dures et amères persécutions dirigées contre tous les chrétiens qui étaient loyaux à Jésus-Christ et à ses apôtres. Il est question ici d’évènements qui se produisirent entre les années 300-500. La hiérarchie organisée sous la conduite de Constantin, devint rapidement ce qui est connu sous le nom d’église catholique. Cette église en se développant, jointe à un gouvernement temporel, ne se contentant pas de mettre simplement à exécution les lois complètes du nouveau testament; elle se mit à légiférer, à amender ou à annuler d’anciennes lois ou à en proposer des nouvelles introuvables dans les Saintes Écritures. Ainsi, le baptême des enfants (bébés) devint obligatoire sous peine de sanction terrible. Il en va de même pour l’administration des sacrements qui conférèrent des pouvoirs magiques et exclusifs aux évêques et aux prêtres. De cette manière, Constantinople en Turquie devint la nouvelle capitale de l’empire romain au plan politico-religieux : le baptême des enfants déclaré légal et obligatoire, certains chrétiens se mettent à persécuter d’autres chrétiens, ce sera le début du Moyen-âge (475). L’épée et le feu sont employés à la place de la prédication de l’évangile pour convertir l’humanité. On mit fin à la liberté religieuse qui fut enterrée et le restera pendant bien des siècles; les églises fidèles aux enseignements des Saintes Écritures sont dépistées et chassées avec une intensité extrême par le nouveau pouvoir temporel catholique. Le reste des chrétiens se dispersa dans le monde; ils trouvèrent des places pour se cacher dans des forêts, des vallées, sur des montagnes, dans des cavernes et des souterrains de la terre, c’était la dictature. Considérons qu’à partir de l’an 500 jusque l’an 1500, ce furent dix siècles où la trace laissée par des chrétiens loyaux fut ensanglantée. On donnait à ces dissidents de nouvelles appellations : Montanistes, Novatiens, Patarins, Tertullianistes, Anabaptistes (ces derniers à cause de leur habitude de rebaptiser ceux qui avaient été baptisés dans leur enfance). Le Moyen-âge, quelle période sombre et ensanglantée ! CONDITIONS POUR QUE L’ÉGLISE APOSTOLIQUE FONDÉE À LA PENTECÔTE RESTE ET DEMEURE LA VRAIE ÉGLISE DE JÉSUS-CHRIST DANS CES DERNIERS JOURS AVANT SON RETOUR:
NOUVEAUX MOYENS SUBTILS DE L’ENNEMI Ralph Shallis ( - 1986), grand évangéliste, disait qu’à la fin, les églises seraient tellement endormies que l’Ennemi va y entrer subtilement sans qu’on s’en aperçoive. Quand Satan entre dans les ministères d’églises, d’institutions ou d’écoles théologiques, on ne le voit même pas. Il prend différents moyens adaptés aux époques. Depuis le début de l’Église jusqu’à la fin du Moyen-âge l’Ennemi a utilisé la force, la rigueur d’une gouvernance religion-église-État-civil comme puissance absolue. Par la suite, on s’est raffiné, on est devenu plus subtil dans les armes de guerre spirituelle qui prirent une toute autre tournure. Fini les bains de sang, les bûchers, les armes, les têtes coupées à la guillotine. En ces temps modernes On achète plutôt des têtes d’églises érigées en super organismes; des agentures s’infiltrent dans les rangs des hauts-dirigeants d’églises. On fait de même pour les institutions religieuses, de même pour les institutions et aussi les grandes écoles bibliques. On donne de l’argent comme approche subtile afin de soumettre des chefs charismatiques qui finissent par faire alliance en se faisant amis avec ces agentures. Le but est de rendre tolérantes les églises par des compromis, par la complaisance et par des concessions; c’est l’époque de la subtilité diplomatique qui remplace la dictature du Moyen-âge. Le lien entre les églises et le gouvernement devient un jeu diplomatique et cela, est courant. Au plan de la gestion des dénominations, c’est à une très haute échelle qu’on appelle souvent Fellowship, Conférence, union de… Alliances de…, etc. Tous ces organismes sont formés de têtes dirigeantes de bureaux d’administration. On attire parmi ces directeurs certains membres influents à faire partie à titre honorifique de ces Sociétés secrètes que ces évangélistes serviront très gentiment dans la cause politico-économique pour pactiser. Les gros ministères à la Billy Graham et ses liens évidents avec les présidents américains, à la Jim Bakker, à la Granville «Oral» Roberts (1918 - 2009) avec son université chrétienne américaine qui n’avait de chrétien que le nom. Robert Harold Schuller avec sa Cathédrale de verre, et son penchant œcuménique, quelle farce!… Par la suite, ces groupes très organisés s’infiltrent au Canada, dans nos ministères et attirent dans leurs cercles leurs victimes chrétiennes pour les endormir et les séduire en leur versant des contributions généreuses pour l’accroissement de leurs églises. Et nous, pauvres dupes, nous nous laissons attraper par ces riches donateurs. Dans les années 1990, on a vu beaucoup d’églises pentecôtistes pieuses aimant la louange, l’adoration qui constituaient leurs points forts de piété, être séduites par des organismes tels : Attraper le Feu de Toronto - Catch the Fire Toronto / anciennement la fraternité de l'aéroport de Toronto ou Vignoble de Toronto - formerly Toronto Airport Christian Fellowship or Toronto Airport Vineyard, Les Ministères internationaux du Réveil - Revival Ministries International / anciennement Le Royaume Maintenant - Kingdom Now de Rodney Howard Browne, le Néo-pentecôtisme du Dr. Ramsay qui prirent l’allure d’un ésotérisme nouvel âge, de gnose et de manifestations paranormales. On a évalué à 50% des églises pentecôtistes de différents pays et continents, avoir été atteintes de ce virus spirituel. Chute sur le dos, extases, et transes à la Toronto Vineyard, Shows à sensations payantes etc., etc.… On a évalué à 400.000 visiteurs par année venus à Toronto pour recevoir ce qu’il était convenu d’appeler «Bénédiction de Toronto». Il en fut de même pour Pensacola Floride, Niagara Canada. Ces lieux furent des plaques tournantes d’une piété étrangère à l’Esprit de Dieu qui a envahi le Québec et beaucoup de ministères à caractère pentecôtiste et charismatique; ces manifestations appelées paradigmes remplacèrent la vraie piété, la vraie louange, la vraie prophétie, les vrais miracles, les vraies guérisons pour faire apparaître dans les églises de fausses onctions. Plusieurs églises eurent des choix dans les milieux pentecôtistes d’aller ou d’envoyer pasteurs, anciens et membres d'églises en pèlerinage à Toronto Airport; plusieurs ont joué le jeu; la tentative était alléchante et séduisante. On revenait de Toronto et on se disait rempli d’un esprit nouveau. Les églises séduites ont vu leur piété réelle se refroidir et parfois disparaître; l’euphorie du «Vin Nouveau», de l’«Armée de Joël», de la «Troisième vague», du «Renouveau» et de la «Bénédiction de Toronto» prirent la place du véritable message prophétique; ce qui fut le plus décevant dans cette réforme, ce fut, de la part des pasteurs le silence presque total sous le verrou de la peur. On avait peur de s’opposer à ce mouvement nouveau pensant que cela pourrait être une onction de la part de Dieu. Un seul s’est levé à notre connaissance pour protester contre ce mouvement étranger à l’Évangile de Christ; un véritable homme de Dieu dont je ne citerai pas le nom et quelques autres dont nous ne connaissons pas le nom, qui firent une levée de bouclier contre ce phénomène. Aujourd’hui encore, certaines églises demeurent infectées de ce virus spirituel. Les pasteurs furent très peu nombreux à dénoncer ce mouvement. Celui qui s’y est opposé eut à subir deux procès ecclésiastiques de la part des Pentecôtistes du Canada d’une part et d’autre part des Pentecôtistes du Québec. Il continue son ministère, mais il fut exclu des rangs de ces deux alliances pentecôtistes.
«LA BÉNÉDICTION DE TORONTO»
1- Origine Le pasteur pentecôtiste sud-africain, Rodney Howard Browne, fait une certaine expérience spirituelle. Ce pasteur de 34 ans a travaillé avec l'Église de Kenneth Erwin Hagin. «Je ne suis qu'un serviteur du Saint-Esprit, je suis comme un barman, je sers le Vin Nouveau et j'invite les gens à boire.» Il «communique» le feu au pasteur baptiste américain, Randy Clark - Réveil Global / Global Awakening, lui-même en quête d'une autre dimension dans son ministère. Randy Clark est invité dans l'Église Vineyard Airport de Toronto (une Église Vineyard de John Wimber) Le pasteur de cette Église, John Arnott, et son épouse Carol tombent dans «l'ivresse de l'Esprit», ainsi que toute l'Église. Depuis, la nouvelle se répand dans le monde, attirant plus de 200.000 personnes, 5 ou 6.000 pasteurs (souvent «découragés et las !») Le «Vin Nouveau» ou «L'Huile de Joie», est-ce un nouveau réveil ? Au milieu des exagérations parfois inévitables, j'ai voulu voir s'il y avait le fleuve de l'Esprit. 2- Les manifestations du «Réveil» Rires incontrôlables, «ivresse» de l'Esprit (à ne plus être capable de conduire et de retrouver sa route !), chutes, convulsions (tressaillements), sauts, cris, rugissements, paroles prophétiques, extases et visions. Guy Chevreau (pasteur, auteur de «Embrase nos cœurs») tombe sans savoir qui l'a poussé ; si c'est Jésus ou le pasteur ! Avec un sentiment de faiblesse, de lourdeur. John Amuit, le pasteur de l'Église s'écrie en tombant : «Est-ce bien toi, Seigneur 7...» Pendant le «repos dans l'Esprit»(Carpet Time), certains ont des visions étranges. Une petite fille atteinte de dyslexie dit que le Seigneur opérait son cerveau, et qu'il a dû sermonner un ange qui jouait avec son cerveau. La petite fille a été guérie. Certains font des expériences extracorporelles, d'autres entendent audiblement la voix de Dieu, ou ressentent le toucher physique du Seigneur. Ou sentent le parfum de la présence de Dieu. À terre des gens ont été comme paralysés, ou muets. Ce qui est nouveau : le phénomène se communique par contact physique depuis Howard-Browne Chaque pasteur touché communique le phénomène dans son Église «Un pasteur qui ne voit pas son Église rire ou tomber s'inquiète, se demande s’il a quelque chose à transmettre» (Embrase nos cœurs, page 162) 3- Justifications scripturaires Guy Chevreau : «Tenter de prouver la validité scripturaire des manifestations physiques observées à Airport s'apparente à vouloir marcher sur des œufs.» Quelques versets sont cités : «Il me fait reposer» (Ps 23) pour expliquer le «Carpet Time», ou les cris de joie du Ps 126, ou le rire de Sara. Ou encore le rugissement du lion dans Amos. Évoquer les «chutes» de Daniel, Paul et Jean n'est pas juste : ces hommes ont reçu la révélation de Dieu et de sa Parole, ils ne tombaient pas tous les jours, et leur chute n'a rien de comparable. Ils ne sont pas la norme de l'expérience chrétienne. Le «Réveil de Toronto» n'a aucun précédent dans l'Écriture. La présence de Jésus n'a provoqué aucune de ces manifestations, ni avant Pâque, ni après Pâque. Les disciples d'Emmaüs ne sont pas passé de la tristesse au rire, les apôtres à Pâque ne sont même pas tombés devant le Ressuscité. La référence de Toronto est le Grand Réveil de Jonathan Edwards (1703 - 1758) de 1734 à 1742 Guy Chevreau, spécialiste de l'Histoire de l‘Église, a cherché dans les écrits d’Edwards des similitudes pour justifier les manifestations. Cette référence au Grand Réveil et à John Wesley (1703 - 1791) est malhonnête. Il est vrai que beaucoup de gens de ces Réveils tombaient prosternés et pleuraient à grands cris.
Les rires hystériques et les évanouissements de la fin des anciens Réveils étaient des dérèglements émotionnels qui n'ont rien de commun avec Toronto. «Le Réveil de Toronto» n'a aucun précédent dans l'Histoire de L’Église 4- Quels sont les fruits de celte «onction» ?
5- Que se passe-t-il à Toronto ? Ce qui choque le plus : l'inconscience psychique, les manifestations non-bibliques incontrôlées, la communication du phénomène par l'homme, le bien-être et certains résultats «positifs» (guérisons physiques et intérieures, dynamisme renouvelé...) Nous touchons là le mystère du «Réveil de Toronto» Je livre à votre réflexion ces deux points : 1) La mise en condition psychologique Il doit y avoir un abandon de soi, une ouverture à autre chose sans jugement critique. Selon Howard Browne, le corps et l'âme doivent laisser faire cette présence tangible. Nous voyons les techniques de l'hypnose. Les façons d'agir de Howard Browne peuvent influencer certaines personnes réceptives. «Je vous ordonne de rire 1... Buvez, buvez 1» 2) Le chamanisme Toutes les manifestations de Toronto sont connues depuis longtemps dans les milieux occultes. Dans l'Hindouisme, il existe le «toucher de la puissance» (le shakti pat). Le gourou touche son disciple sur le front : le disciple tombe à terre, il petit voir une lumière brillante et faire une expérience mystique. En fait, cette nouveauté qui envahit l'Église est vieille comme le monde, et cette puissance occulte était présente dans les anciennes religions asiatiques, dans l'occultisme de l'occident et les oracles de la Grèce et de l'Égypte ancienne. Dans les transes africaines aussi. C'est surtout le chamanisme qui nous permettra de comprendre. Joan Halifax, ethnologue, a fait malgré elle l'expérience de l'Adamie en visitant un chaman indien. «Une force m'entraînait à danser et à mugir... Mon corps palpitait par de fortes convulsions. Je regardais vers les autres dans la chambre. Ils étaient aussi loin que des momies. Mes os perdaient leurs cohésions. Une lumière tourbillonnante traversait mon corps...» L'ethnologue raconte qu'elle a été jetée sur le sol par une force. Les Chamans font parler les animaux par la bouche des hommes : rire, lions rugissants, etc. Dieu nous donnerait-il ces cris de bêtes après nous avoir donné «les langues des hommes et des anges» Ces expériences mystiques du chamanisme sont accompagnées d'amour, de bien-être. Les Chamans doivent anéantir le moi pour recevoir cette puissance. Cette destruction du Moi est accompagnée de chants, de joie, de visions et (les miracles). On a souvent dit que le diable a singé les dons du Saint-Esprit. Maintenant c'est l'Église qui singe le pouvoir de Satan. 6- Compréhension théologique du phénomène de Toronto Le «Réveil de Toronto» arrive au moment où surgit un réveil occulte mondial. En voyant ce «Réveil» envahir le monde pentecôtiste et évangélique, et sur un plan mondial, c'est l'abomination qui entre dans le lieu saint (40 % des Églises Évangéliques sont touchées en Angleterre). Cette extension si rapide est un signe des temps de la fin. L'Église détourne l'oreille de la vérité et court après des doctrines de démons. «Il s'élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus» Matthieu 24:24 La fin ne sera donc pas marquée par la discussion théologique, mais par le miraculeux. La prochaine étape logique dans la trajectoire de Toronto : des expériences mystiques avec la vue, le toucher, etc. permettront de dire : «Si quelqu'un vous dit alors: Le Christ est ici, ou: Il est là, ne le croyez pas.» Matthieu 24:23 C'est un Réveil : celui de la Séduction, comme on ne l'avait jamais vue auparavant. C'est un autel et un feu étrangers qui détournent de l'Évangile - C'est une œuvre de la chair dit-on pour en minimiser la gravité, mais la magie aussi est une œuvre de la chair. (Galates 5) - C'est une épreuve pour notre amour de la vérité. Convention de Nantes, le 11 Octobre 1995
RÉSUMÉ DES DEUX MILLES (2000) ANS DE L'ÉGLISE, DIVISÉ EN CINQ (5) PÉRIODES. Dans ce septième chapitre que nous terminons, nous résumerons l'histoire de l'Église en cinq (5) grandes périodes qui marquèrent l'histoire de la chrétienté depuis ses origines. Depuis l'an 30 ANNUM DEUM voire ANNÉE de DIEU (A. D.), jusqu'aux temps de la fin nous verrons que c'est aussi l'histoire des querelles religieuses depuis bientôt deux milles (2000) ans, et des guerres de religion. La marque indélébile du Sentier du Sang a marqué la plus grande partie de ces deux millénaires: persécutions, épées, bûchés, guillotines, prisons etc. ... PREMIÈRE PÉRIODE : DE L'AN TRENTE (30) À L'AN CINQ CENTS (500) DE L'ÈRE CHRÉTIENNE:
DEUXIÈME PÉRIODE : DE L'AN CINQ CENTS (500) JUSQU'À LA FIN DU 14 ième SIÈCLE (1400) :
TROISIÈME PÉRIODE : 15 ième ET 16 ième SIÈCLE : (1400 - 1600) :
QUATRIÈME PÉRIODE : 17 ième, 18 ième ET 19 ième SIÈCLE : (1600 - 1900) : Cette période commence au début du 17 ième soit en 1601 jusqu'à 1900. Nous avons passé très rapidement sur certains événements de l'histoire du christianisme, simplement par nécessité; l'Internet ne se prêtant pas à trop d'explications sur notre site, on se doit d'être concis, éclectique et d'avoir un esprit de synthèse. Les peuples de la Renaissance et des Temps Modernes s'affinent, se raffinent et se civilisent; on sort de la barbarie, des tueries; le monde s'instruit, devient moins tribal, moins fanatique, moins exclusif. De leur côté les églises se raffinent, se débarrassent de leur passé de soumission aveugle; en s'instruisant, on évolue. Il en est de même pour Satan et ses ouvriers; l'esprit du Malin offre aux peuples ce qu'ils aiment, ce qu'ils veulent adorer, soit confort, aisance, illusions de «vérités déguisées» en mensonges pourvu que ça ne dérange pas... L'argent remplace la vérité, la piété et le sacrifice; on fonctionne avec la tromperie, le paraître et les faux semblants. «Et la délivrance s'est retirée, Et le salut se tient éloigné; Car la vérité trébuche sur la place publique, Et la droiture ne peut approcher.» Ésaïe 59:14. Paul disait aux Galates: «Suis-je devenu votre ennemi en vous disant la vérité?» Galate 4:16. On permet aux églises d'avoir liberté de culte, diversité d'interprétation et succès auprès du peuple. Le mensonge s'infiltre peu à peu, la facilité s'accroît, la complaisance au nom de Dieu donne bonne conscience. L'orgueil des succès pour certains Télévangélistes, avec genre Showbiz à l'américaine... Les dénominations chrétiennes se sont multipliées dans les derniers siècles, les adeptes s'accroissent; les revenus de certaines églises montent en flèche, et souvent les succès sont dus à la facilité du Salut! Tu as juste à croire, sauvés juste par la foi et le Salut ne se perd pas. La prédestination fixe devient la fausse assurance du Salut. Les églises sont froides, humanistes, axées sur la théologie. En tout cela, on est privé du Saint-Esprit. Nous avons là tout les ingrédients nécessaires pour que certaines églises meurent à petit feu. «Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge. L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne. Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l'instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ.» 1 Corinthiens 2:9-16 CINQUIÈME PÉRIODE : 20 ième ET XXI ième SIÈCLE : (1900 - 2012 - ... ) : Vers le début des années 1900 s'est infiltré dans la plupart des églises ce qu'il est convenu d'appeler le Dispensationalisme, doctrine qui contient assez de vérité pour sembler acceptable. Dans les églises à caractère Charismatique, on a vu apparaître des phénomènes nouveaux et paranormaux, pour ne pas dire occultes; à travers cela, beaucoup de bonnes choses, de bonnes actions et même certaines doctrines correctes en apparence. À côté de ces quelques vérités, l'ennemi a infiltré des éléments plus que questionnables voire occultes ou permissifs, contraires à la Parole de Dieu. «Une erreur est d'autant plus dangereuse qu'elle contient plus de vérité». Henri Frédéric Amiel (1821 - 1881), journal intime, 26 décembre 1852 En contrepartie, la plupart des églises demeurent sincères, pieuses, et luttent contre un monde de mépris et de perversité; malgré cela nous affirmons que les Églises ont, en général, PEUR de DÉNONCER le MAL, et même de prêcher toute la vérité, de se réformer, de changer, de s'opposer aux accommodations du monde. voir la prière sacerdotale jean 17 Bref demeurons dans nos Églises, tentons de les réformer dans la prière, en marchant par l'Esprit. Sortons des Églises lorsqu'elles refusent de se réformer.
CHANGEMENTS ET INVENTIONS DEPUIS SON DÉBUT, DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE VERS
300-500 A. D. Il faut remonter jusqu'au 3e siècle pour trouver les premières traces de cette coutume au sein de l'Église Catholique. C'est seulement au cours des 5e et 6e siècles qu'elle commença à se généraliser. Pendant les trois premiers siècles, aucune prière, aucun honneur divin ne lui fut adressé. Le Concile d'Éphèse en 431, sanctionna l'expression, «mère de Dieu.» Dès lors, le culte de Marie prit racine et se propagea. C'est au cours du 5e siècle que le culte des saints se développa. Les chrétiens de l'Église primitive ne rendaient aux saints décédés aucun culte. Ils obéissaient à l'Évangile qui dit, «Il y a un Seul Dieu, et aussi un Seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ.» 1 Timothée 2:5. Le nom de «saint» était d'ailleurs donné à tout disciple de Christ vivant sur la terre. Il était réservé au pape Grégoire Ier, dit le Grand, à la fin du 6e siècle, de poser le premier fondement de l'idée d'un purgatoire. Cependant la doctrine du soulagement des morts par les prières et l'argent des vivants ne fut introduite dans le culte public qu'en 998. Enfin, le Concile de Trente rendit un décret faisant du purgatoire un article de foi. C'est le pape Boniface VIII (ca. 1235-1303), de son vrai nom Benedetto Caetani qui enseigna formellement la doctrine des indulgences et le Concile de Trente rendit un décret faisant des indulgences un dogme devant être accepté par tous les fidèles. Les apôtres déclarèrent dans l'Évangile que le ciel ne se gagne ni ne s'achète, il se donne, (Éphésiens 2:8) 6. La papauté Grégoire Ier, dit le Grand, évêque de Rome à la fin du 6e siècle, écrit à Jean Chrysostome, (v 344/349 - 407), évêque de Constantinople, qui avait pris le titre d'évêque universel, «Par quelle audace ou par quel orgueil vous efforcez-vous de vous emparer d'un titre nouveau qui peut scandaliser tous les frères? S'emparer de ce titre impie, c'est imiter Satan.» Son successeur, Boniface III, obtint de l'empereur Phocas (v 547 - 610), de son vrai nom Flavius Phocas Augustus en 607, ce même titre d'évêque universel. Dès lors le pouvoir papal ne fit que s'étendre et s'affermir jusqu'à devenir ce qu'il est aujourd'hui. Les premiers pasteurs de l'Église primitive étaient mariés. Sous le pape Grégoire VII de son vrai nom IIdebrando Aldobrandeschi de Soana (né vers 1015/1020 -1085), vers l'année 1075, le célibat devint obligatoire. Dans les premiers siècles, la confession se faisait directement à Jésus-Christ. Ce n'est qu'en 1215, au Quatrième Concile du Latran que la confession auriculaire fut finalement rendue obligatoire. Trois cents ans plus tard, le Concile de Trente en fit un dogme absolu. Il est manifeste dans l'Évangile de Jésus-Christ n'a institué que deux ordonnances, le baptême et la sainte cène. L'extrême-onction apparut pour la première fois en 850 au Concile de Pavie. La confirmation est mise au nombre des sacrements vers 1660 par Pierre Lombard (Pietro Lombardo et Petrus Lombardus) (v. 1095/1100 - 1160). . 10. Le Rosaire ou le chapelet catholique On attribue l'invention de cet objet de piété à Domingo Núñez de Guzmán, plus connu sous le nom de saint Dominique (v. 1170 - 1221) vers l'an 1208. Il ne fut pas en usage dans l'Église avant le 12e siècle. Le chapelet est avant tout, l'enseignement des prières répétées par dizaines et par centaines. Or, Jésus a dit, «En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.» Matthieu 6:7
N. B. Notons qu'il paraît y avoir une incompatibilité de date de l'apparition d'un décret à un concile et de son officialisation par le Magistère de Rome. Certains tableaux utilisent la date d'apparition du décret, tandis qu'un autre tableau indique la date officielle du dogme rendu légal par le Magistère. INFORMATION SUR LES DÉCRETS DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE DURANT PLUSIEURS SIÈCLES: L’amendement de certaines lois civiles ou religieuses; la législation et les lois étaient directement opposées aux Saintes Écritures. Ce furent des actes (légaux) d'une église établie - une église unie à un gouvernement païen. Cette église s'est paganisée, sans que le gouvernement soit devenu chrétien. Lorsqu'un peuple refuse d'admettre, que les Saintes Écritures renferment toutes les lois nécessaires pour la vie chrétienne de l'individu ou de l'église, ce peuple se lance sur un océan qui n'a pas de limites. Toute fausse loi (et toute loi ajoutée à la Bible est fausse) en demande une autre inévitablement, et très tôt de nouvelles lois en redemanderont de nouvelles, c'est un processus infini. C'est la raison pour laquelle Christ n'a pas accordé d'autorité législative à Ses églises ou aux prédicateurs. Et alors, plus particulièrement, c'est pourquoi le Nouveau-Testament se termine par ces mots significatifs : «Je l'atteste, moi, à quiconque entend les paroles prophétiques de ce livre : Si quelqu'un y fait des additions, il recevra de Dieu en addition les fléaux décrits dans ce livre; si quelqu'un retranche aux paroles de ce livre prophétique, Dieu lui retranchera sa part de l'arbre de vie et de la cité sainte, dont la description est dans ce livre» Apocalypse 22, verset 18-19. En 1229, quatorze ans après le terrible concile précédent, un autre fut convoqué (il ne semble pas avoir été œcuménique). Ce fut le concile de Toulouse. Une des matières les plus importantes dans toute l'histoire de l'église catholique fut l'objet de considérations au cours de ce concile. On y décida, que la Bible, la Parole de Dieu, ne devait pas être laissée entre les mains des laïcs; les prêtres seulement (et naturellement les chefs supérieurs) auraient le droit de la lire. Quelle loi étrange, si on la compare à l'enseignement clair de la Parole de Dieu : «Les Juifs de cette ville avaient plus de sincérité que ceux de Thessalonique. Ils écoutèrent la prédication avec un empressement extrême, passant leurs journées à vérifier dans les écritures si ce qu'on leur disait était vrai.» Actes des Apôtres, chap. 17, verset 11. En 1274, le deuxième concile de Lyon fut convoqué avec, comme but, l'unification des églises catholique-romaine et Orthodoxe-grecque. Cette grande assemblée échoua complètement dans ce but. Nous attirons de nouveau votre attention sur ceux qui furent persécutés voire inquisition. Si cinquante millions moururent par suite de persécutions pendant les douze siècles que dura le «Moyen-âge» (c'est ce que l'histoire nous dit), alors plus de quatre millions moururent pendant chaque siècle. Cela semble dépasser les limites de toute conception humaine. Comme déjà mentionné, cette main de fer, qui faisait couler le sang des martyrs, s'abattit sur les Albigeois, sur les Vaudois, sur les Anabaptistes et sur d'autres groupes. Certains d'entre eux furent frappés plus sévèrement que d'autres. Nous passerons rapidement sur cette période affreuse de notre histoire. Il est bon, ici, d'attirer l'attention sur des faits relatifs à la Bible pendant ces siècles terribles. la Bible, alors, n'était pas imprimée et il n'y avait pas de papier pour l'imprimer, même si l'imprimerie avait déjà été inventée. Des parchemins, des peaux de chèvre ou de mouton arrangées dans ce but, ou des papyrus (une sorte de bois de pulpe), tels étaient les matériaux employés pour écrire. Ainsi, un livre de la grosseur de la Bible, écrit entièrement à la main et avec un style (poinçon de métal dont les anciens se servaient pour écrire sur des tablettes enduites de cire) qui n'avaient rien de semblable à nos plumes, était quelque chose d'énorme; c'était probablement un objet trop gros pour qu'un homme puisse le porter. Il n'y a probablement jamais eu plus de trente bibles complètes dans le monde entier avant l'invention de l'imprimerie. Des parties, des livres séparés de la Bible comme les quatre évangiles, le livre des Actes, certains livres de l'Ancien Testament - oui, en grand nombre. L'un des miracles les plus extraordinaires dans l'histoire universelle, c'est la similarité que les enfants de Dieu ont montrée dans leur pensée et dans leur foi sur les points principaux et vitaux du christianisme. Naturellement, Dieu en est la seule explication. C'est un fait remarquable que, maintenant, nous puissions tous avoir notre propre exemplaire de la Bible entière dans notre langue maternelle. Il est bon aussi, que nous pensions sérieusement et tout particulièrement à un autre fait vital concernant la Bible. Nous y avons déjà fait allusion, mais ce fait est si important qu'il est bon de le mentionner de nouveau. C'est la décision que prit l'église catholique au cours du concile de Toulouse (en 1229), de ne pas laisser la Bible, la Parole de Dieu, entre les mains de la majorité de ses membres, les «laïcs». Je ne fais que citer ici ce qui fut décidé pendant ce grand concile. Mais dernièrement, en privé, un catholique m'a dit : «Notre but, en cela, est d'empêcher les laïcs d'interpréter personnellement la Bible.» N'est-il pas étonnant, que Dieu écrive un livre pour le genre humain et qu'ensuite Il lui défende de le lire? Et pourtant, d'après ce livre, au jour du jugement, l'humanité sera examinée sur la base des enseignements de ce livre. Le Seigneur Jésus-Christ a dit, «Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles, à son juge: la parole qui j'ai dite, voilà qui le jugera au dernier jour.» Évangile de Saint-Jean, chap. 5, verset 39.
«Quelle est terrible la
responsabilité prise par l'église catholique !» |
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