CHAPITRE II : LA LOI

 
     

afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. (Éphésiens 5:27)

mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'Église du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité. (1 Timothée 3:15)

Avant de vouloir implanter dans le peuple le réarmement moral, il faut procéder par une reforme doctrinale des églises et de l’Église. Le Salut de l’homme repose à la fois sur deux piliers essentiels, savoir premièrement l’obéissance à la Loi divine ayant comme base le Décalogue ou Loi morale. En second lieu, la Grâce et la Vérité venues par Jésus-Christ. Dans ce présent chapitre, nous allons nous arrêter à la loi.

Il est important de distinguer entre deux catégories de Lois.

  1. Loi morale écrite du doigt de Dieu sur deux tables de pierre. 
     

  2. Les lois de substitut et de réparation données à Moise sur la montagne. Dieu dicta à Moïse ces Lois pour les écrire dans le livre des alliances qui devait être déposé à côté de l’arche.  Ces lois temporaires satisfaisaient à la justice de Dieu pour les pécheurs : lapidation, sacrifices, rituels, lois civiles, lois alimentaires, enfin tout ce qui avait rapport à la vie.

En passant, la tradition des hommes, la déviation théologique non biblique passeront à rude épreuve au banc des accusés; pour rebâtir sur les fondements  prophétiques des apôtres, des prophètes et de Jésus-Christ, la Pierre d’angle; il faut dire la vérité en signalant au passage l’intrusion du Malin dans l’Église de Christ.

L’Église s’est peu à peu éloignée, écartée de l’Église de Jérusalem fondée à la Pentecôte et ointe du Saint-Esprit. Aujourd’hui nous abordons le rapport à la Loi divine écrite par Dieu. J’invite le lecteur de ce chapitre à relire attentivement avec prière Exode, les chapitres 19 - 20 - 21 - 22 - 23 - 24 - 25 - 26 - 27 - 28 - 29 - 30 - 31 - 32 - 33 - 34 - 35 inclus. Vous y trouverez des choses, peut-être mises en veilleuse depuis x temps…

Pour nous, sous la Grâce, il n’y a plus de différence avec le peuple Juif puisque nous sommes tous de souche adamique, c'est-à-dire pécheurs par nature. Aucun système ne peut subsister sans Loi; Dieu est un Dieu d’ordre. La ruse de Satan, c’est de semer le chaos en annulant d’abord une loi, deux lois,… et plus. Au passage, la théologie à l’époque de l’Empereur Constantin, qui fut le fondateur de l’église Catholique devenue la Grande Prostituée, a supprimé un commandement, c'est-à-dire le quatrième commandement, (Exode 20:8-11). Au chapitre de l’histoire des religions, je vous en reparlerai.

Plusieurs siècles plus tard, soit au début de 1900, est entrée dans la théologie la doctrine habilement tordue du dispensationalisme qui supprima les dix lois morales du décalogue divin en affirmant que Christ a supprimé la Loi par la Grâce venue tout juste avant sa mort lorsqu’il a dit : « Père, je remets mon esprit entre tes mains, tout est accompli ». Il venait de payer totalement par l’holocauste de sa vie le prix de notre Salut, Il supprimait la Loi donnée à Moise écrite dans le livre des alliances qui consistait en holocauste d’animaux, en lapidation, en châtiment, en condamnation et en circoncision. Avant que Moïse descende de la montagne, Dieu savait déjà que Aaron avait fléchi devant la volonté du peuple par rapport au premier et au second commandement; alors, c’est pourquoi Moïse en voyant la foule en liesse adorant un veau d’or, cassa les deux tables de pierre de la Loi en guise de colère et de consternation. Il cria à Dieu afin d’intercéder pour son peuple. Dieu lui demanda par la suite, de retourner sur la montagne pour lui redonner deux autres tables identiques à celles qu’il avait cassées. Le livre des alliances demeura en vigueur temporairement jusqu’à Christ. Les lois expiatoires et compensatoires qui satisfaisaient à la justice de Dieu, étaient déjà écrites, les 600 et plus lois. La seule fois que Dieu demanda des sacrifices humains à part Jésus-Christ eut lieu à ce moment-là (Exode 32:26-29). Vous en serez sans doute étonnés…

Pour résumer brièvement, on se doit de différencier la Loi des œuvres ou les œuvres de la Loi dont il est question dans Galates ainsi que dans Romains. À la mort de Jésus-Christ, nous sommes devenus sous la Grâce; Jésus a satisfait par sa mort aux exigences de culpabilité et de punition à ma place. La Bible dit : «Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur. » (Romains 6:23) Dans le livre des Actes au chapitre 15ième au premier concile de Jérusalem, le Saint-Esprit a révélé aux apôtres de maintenir exceptionnellement quatre lois parmi les lois de Moïse, à savoir : de s’abstenir du sang, des animaux étouffés, des viandes sacrifiés aux idoles et de l’impudicité. Donc, les lois inscrites au livre des alliances demeurent inutiles puisqu’on n’est plus sous la Loi mais sous la Grâce. Et jésus par sa venue, est mort pour accomplir la Loi mosaïque qui comprenait les rituels expiatoires, les sacrifices d’holocauste et les lois civiles de l'époque. Sa mort nous donne la Grâce du Salut et ôte le péché. Son humiliation, nous évite la condamnation déshonorante du péché. 

Nous verrons par le texte suivant que Jésus, loin d’annuler la Loi morale, l’a renforcée par les versets suivants : «Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.»(Romains 2:13) «Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.» (Matthieu 5:17-20) Il est très important de rappeler que dans beaucoup de versets le mot œuvre n’est pas mentionnée par Paul. À titre d’exemple, prenons «car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.» (Romains 10:4) Dans ce contexte, nous savons que Paul fait allusion à la loi des alliances temporaires, que Jésus a annulées à sa mort.

Par ailleurs, dans Romains 7:6, on peut lire : «Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli.»

Être sous la loi, cela signifie : entrer en justice avec Dieu, mais la miséricorde divine dure à jamais. Psaumes 136:1-26:  Louez l'Éternel, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours!  (2)  Louez le Dieu des dieux, car sa miséricorde dure à toujours! … (26)  Louez le Dieu des cieux, car sa miséricorde dure à toujours! La condition du pardon suppose la foi sincère dans le sacrifice de Jésus, ainsi que repentir, humilité, confession de nos fautes. 

À titre d’exemple, nous vous donnons des références pour démontrer les faussetés doctrinales, telles les exemples d’erreurs théologiques qui suivent : Darbyisme et Dispensationalisme. Les pasteurs devront corriger ces doctrines apparues vers 1900 sous l’étiquette de Dispensationalisme qui a une double signification dont la première équivaut à l’idée d’être dispensé de, être dégagé de,… Le pasteur Fred Malone corrige cette fausseté dans un texte de vérité biblique dont nous vous présentons ci-bas le contenu en anglais, précédé d'un résumé approbateur en français. Le pasteur Malone insiste sur l’importance de considérer la Loi morale et la Grâce du salut comme deux entités inséparables dont l’une ne peut exister sans l’autre. Le but de l’auteur est de démontrer le dérapage de plusieurs églises et écoles théologiques qui firent une brèche irréparable dans l’Église de Christ; moi-même, membre de ce collectif d’auteurs, j’en ai souffert durant quarante ans. À mon tour de dénoncer et de rebâtir sur ces ruines. C’est très simple, il s’agit de comprendre la différence entre la Loi des œuvres du livre des alliances écrites par Moïse et dictées par Dieu et valides jusqu’à Christ. Christ a donc renforcé la Loi morale du décalogue en amplifiant les exigences de cette dernière, puisqu’il avait aboli les œuvres de la Loi au nombre de six cents et plus (600 et plus).

     
 

PASTEUR FRED MALONE.

 SUR LA LOI MORALE ( LE DÉCALOGUE ) ET L’ÉVANGILE.

 « La loi morale est-elle abolie par la Grâce ?  Évidemment Non ! »

 
     

Si je pouvais faire une chose pour améliorer l’efficacité de la prédication pastorale et les soins d’enseignement dans l’église, ce serait d’appeler tous les pasteurs à comprendre la doctrine de la Loi et de l’Évangile dans les Écritures. Quand le Pasteur Malone a servi au début comme associé de ERNIE REISINGER’S en 1977, il m’a demandé d’étudier (Romains 6:14) sur la Loi et l’Évangile; il m’a aussi remis un livre intitulé : les vraies frontières de la liberté chrétienne par SAMUEL BOLTON. Le livre d’Ernie REISINGER sur la Loi et l’Évangile contenait beaucoup de ce dont on parlait à l’époque.

Il y aussi beaucoup de controverses et d’ignorance en rapport avec cette doctrine aujourd’hui. Ces erreurs doctrinales ont enfanté le dispensationalisme, en d’autres mots la théonomie, la nouvelle perspective au sujet de Paul qu’on appelle hyperconventionalisme, légalisme et antinomianisme c.à.d.  évangélisation vide et une sanctification non acceptable, en plus d’accuser des erreurs d’adoration et de mysticisme non-biblique. Toutefois, nos ancêtres Baptistes et Réformés généralement ne tombaient pas dans ces erreurs avant 1900, et pourquoi ? Je crois que c’est parce qu’ils comprenaient  la Doctrine biblique  de la Loi et de l’Évangile. Vous pouvez le voir dans leurs confessions de foi et dans leurs écrits. Je prie afin que les pasteurs d’aujourd’hui, spécialement les Baptistes réétudient cette doctrine et réforment leurs vies et leurs ministères par ces vérités. Charles BRIDGERS, auteur de « Le ministère Chrétien » a dit : « la marque d’un ministère approuvé par Dieu, c’est un ouvrier qui n’a pas avoir honte  » et qui dispense droitement la parole de vérité »… Cette révélation est divisée en deux parties : la Loi et l’Évangile essentiellement distincts l’un de l’autre; même s’ils sont intimement liés, la connaissance de l’une ne peut s’obtenir sans aussi connaître l’autre.

S’il est important de connaître la doctrine de la Loi et de l’Évangile, ça devient essentiel à chaque séminaire de l’enseigner correctement puisque chaque pasteur doit bien les connaître. Dans ce court article, on va regarder cette doctrine en examinant (Romains 6:14), car le péché ne doit plus être votre maître, étant donné que vous n’êtes pas sous la Loi mais sous la Grâce.

Le contexte de ce verset est la discussion de Paul sur la sanctification. Paul a enseigné que tous ont péché et sont privés de la Gloire de Dieu (Romains 3:23). Il a aussi enseigné que les pécheurs repentants sont justifiés une fois pour toutes par la foi en Christ (Romains 4:5). Une telle justification, une fois acquise pourrait entraîner certains à tirer profit de la Grâce de Dieu et continuer ainsi de pécher pour que la Grâce abonde (Romains 6:1). Mais Paul a rejeté cette façon  de penser en rapport à la sanctification, comme impossible pour l’homme justifié (Romains 6:8). Pourquoi ? Parce que le péché n’a aucun pouvoir sur vous, car vous n’êtes point sous la Loi mais sous la Grâce.

Ceci n’est pas une déclaration ou un commandement à obéir, c’est une déclaration de faits. Vous pouvez l’appeler une promesse de Paul pour les Chrétiens Romains. Cette déclaration explique pourquoi il est impossible pour l’homme justifié de vivre sous la domination du péché comme le sont les inconvertis.  Vivre sous la Grâce signifie être libéré de l’esclavage du péché, qui est l’état naturel de tout homme vivant sous la Loi.

Dieu ne permettra pas la domination du péché dans cette Nouvelle Vie en Jésus Christ. Oser croire que la Grâce autorise le péché ne peut être un principe acceptable pour des justifiés par la Foi (Romains 5:1-2). Quelque chose dans le fait d’être sous la Grâce l’empêche. Tout le reste est de la fausse Foi, sous la Loi.

SOUS LA LOI

Si l’Apôtre Paul parlait juste aux Chrétiens Juifs sous la Loi, cela aurait pu être une référence à l’Alliance du Sinaï comme dans Hébreux. Cependant, les Chrétiens Romains étaient principalement Païens ou plutôt les Gentils. Le fait d’être sous la Loi dans ce passage ne veut  pas dire qu’ils étaient sous la Loi de Moïse ou de l’Alliance. Néanmoins, Paul dit que les Gentils étaient auparavant sous la Loi, et par conséquent condamnés sous l’emprise du péché.

Paul explique que tous les hommes sont « sous la Loi » de Dieu en Adam comme étant à l’origine de la race humaine, et, alors condamnés pour la transgression d’Adam (Romains 5:12-19). En bref, ça devenait impossible à l’homme de suivre la Loi parfaitement. Ce qui signifie que la Grâce de la promesse viendrait à son secours au moyen de la Foi pour tous les hommes. Ce qui équivaut à dire que la Grâce et la Loi morale forment un tout compatible.  L’erreur du dispensationnalisme était d’isoler la Grâce et la Loi de façon à ce qu’il y ait deux formes de salut dont l’une pour les juifs et l’autre pour les non-juifs ou les païens. Ce qui subsiste aujourd’hui, c’est la même incompréhension théologique qui vient d’une étude systématique et littérale de certains textes bibliques. Donc pour conclure, la Grâce n’a jamais annulé l’application du Décalogue pour les païens et les juifs, vu qu’il n’y a qu’un seul peuple en Jésus Christ, (Galates 3:28-29). Nous reviendrons plus tard sur le sujet du dispensationnalisme, cette brèche énorme dans la chrétienté qui s’est infiltrée à partir du 19e siècle et qui a fait son apparition dans les églises à compter du début 20e siècle c.à.d. 1900.  

Ci-contre le texte du Pasteur Fred Malone en Anglais

     
 

 Founders Journal · Fall 2004 · pp. 7-12.

 The Law and the Gospel.

 Romans 6:14.

 
     

Fred A. Malone

If I could do one thing to improve the effectiveness of pastoral preaching and pastoral care in the church, it would be to call all pastors to understand the doctrine of the Law and the Gospel in Scripture. When I first went to serve as Ernie Reisinger’s associate in 1977, he required me to study (Romans 6:14) on the Law and the Gospel and placed a book in my hand to help: The True Bounds of Christian Freedom by Samuel Bolton. Ernie’s book on The Law and the Gospel contains much of what we talked about in those days.

There is much controversy and ignorance over this doctrine today. Errors in this doctrine have spawned dispensationalism, theonomy, the New Perspective on Paul, hypercovenantalism, legalism, antinomianism, shallow evangelism, shallower sanctification, worship errors and unbiblical mysticism. Yet our Reformed and Baptist forefathers generally did not succumb to such errors before 1900. Why not? I believe it was because they understood the biblical doctrine of the Law and the Gospel. You can see it in their confessions of faith and their writings. [1] I pray that today’s pastors, especially Baptist pastors, will restudy this doctrine and reform their lives and ministries by these truths.

Charles Bridges, author of The Christian Ministry, said:

The mark of a minister “approved unto God, a workman that needeth not to be ashamed,” is, that he “rightly divides the word of truth.” …This revelation is divided into two parts—the Law and the Gospel—essentially distinct form each other; though so intimately connected, that an accurate knowledge of neither can be obtained without the other. [2]

If understanding the doctrine of the Law and the Gospel is this important, then it serves every seminary to teach it correctly and every pastor to master it. In this short article, we will look at the doctrine by examining Romans 6:14 both exegetically and pastorally.

Exegetically

For sin shall not be master over you, for you are not under law, but under grace (Romans 6:14)

The context of this verse is Paul’s discussion of sanctification. Paul taught that all have sinned and fall short of the glory of God (Romans 1:3). He also taught that repentant sinners are once-for-all justified by faith alone in Christ alone (Romans 4-5). Such a once-for-all justification might entice some to take advantage of God’s grace and to continue in sin that grace might abound (Romans 6:1). But Paul rejected such thinking about sanctification as impossible for the justified man (Romans 6-8). Why? Because “sin shall not be master [have dominion, rule, tyranny] over you, for [because] you are not under law but under grace” (Romans 6:14).

This is not an imperative statement, a command to obey. It is an indicative, a declaration of fact. You might call it a promise of Paul to the Roman Christians. This statement explains why it is impossible for the justified man to live under the dominion of sin as do the unconverted. He is under grace. To be under grace is to be freed from slavery to sin, which is the natural state of all men under law. God will not allow the tyranny of sin in the New Covenant of Jesus Christ (Jeremiah 32:40). “Let us sin that grace might abound” cannot be the working principle of the once-for-all justified by faith alone (Romans 5:1-2). Something about being under grace prevents this. All else is false faith, still under law.

Under Law

If Paul were speaking only to Jewish Christians, under law might have a primary reference to the Sinai Covenant, as in Hebrews. However, the Roman Christians were primarily Gentiles. To be under law in this passage cannot mean that they were formerly under the Mosaic law or covenant. Yet, Paul says that these Gentiles were formerly under law and, therefore, condemned under sin’s dominion.

Paul explains that all men are “under law” to God in Adam as the head of the human race and, therefore, condemned for Adam’s one transgression (Romans 5:12-19):

Therefore, just as through one man sin entered into the world, and death through sin, and so death spread to all men, because all sinned... So then as through one transgression there resulted condemnation to all men...(Romans 5:12, 18)

Adam was placed under law as a working principle in his covenant relationship to God. If he obeyed God’s Laws perfectly, he would be blessed; if he disobeyed them, he would be cursed. This law-covenant with Adam is often called the Covenant of Works (Life, Eden, etc.; Hosea 6:7). God also declared him the covenant head and representative of the whole human race. [3] Therefore, all men are condemned in Adam’s sin against God’s law-demand of perfect obedience. In Adam’s sin against God’s Laws, while under law to God, he and all his descendants were under law with him and fell under God’s condemnation for failing to keep “the Law” perfectly. All men are born under sin because they are born condemned under law in the Covenant of Works, both Jew and Gentile (Romans 3:19-20).

The Laws that all men are guilty of breaking under law are more than the particular law of not eating of the fruit of the tree of the knowledge of good and evil. They are the moral Laws of God, the two great commandments, summarized in the Ten Commandments, the reflection of God’s image in man. Even Gentiles, who do not have the Mosaic revelation, do “by nature” the things of “THE Law,” their conscience bearing witness, because they have the “work of THE Law written in their hearts” as did Adam, though now defiled (Romans 2:14-16).

What Law was originally in Adam’s heart while under law and is still written in all men’s hearts? In (Romans 2:14-16), this Law is defined in context as “the law of nature,” the summary of the Ten Commandments, which the Jews later received and broke (Romans 2:21-22; 7:7; stealing, adultery, idolatry, coveting). Thus, all men are condemned under law for not perfectly obeying the Law of God.

In fact, “the power of sin is the Law” (1 Corinthians 15:56). The Law itself can only reveal God’s holy nature, the original moral image of God in man, and define sin and righteousness. It ultimately stirs up sin by our inability to keep it perfectly and cannot justify us (Romans 7:8-10). The more we try to keep it for righteousness before God, the more we sin in failure. All men are under sin’s dominion because they are under law to God. Therefore, sin is our master while we are under law.

Under Grace

However, our passage also teaches that all true Christians, once-for-all justified, have been transferred from under law in Adam to under grace in Christ’s headship and salvation. This is often called the Covenant of Grace. Though Adam’s covenant was a law-based covenant, Christ’s covenant is a grace-based covenant. It was announced in (Genesis 3:15), prophesied through the Old Testament “covenants of promise” and fulfilled in Jesus Christ’s New Covenant of grace.  

To be in Christ is to be under grace by faith alone and no longer under law for salvation through perfect obedience in Adam’s failed covenant. Everyone is either in Adam under law or in Christ under grace, but not in both at the same time, nor in neither. This is why we must preach the Gospel of grace to all men.

To be under grace means that sin cannot have dominion over us because grace in Christ frees us from the condemnation of perfect Law-obedience in Adam. This is through our Lord’s perfect Law-keeping life and atoning death for law-breakers. You really cannot understand the cross without understanding the Law. Under grace means that God grants us justification by faith alone in Jesus Christ through His perfect atonement for sin and the imputation of His perfect righteousness as a gift. It also means that the new birth writes God’s Law upon our hearts so that we delight in it again (Jeremiah 31:31-34, 32:40; Romans 7:22). This “grace in which we stand” throughout the Christian’s walk impels and empowers the forgiven sinner to love God and keep His commandments without fear of condemnation. Under grace, the believer no longer finds obedience to God’s Law a condemning burden, but a joyful privilege of the saved under grace (Romans 3:24, 5:2, 5:15, 5:21, 6:14-15).

The Christian lives under grace according to God’s Law so that sin no longer has dominion over him. Although the Christian still commits sins against God’s commandments while under grace, the power of sin, which is the condemnation of the law, is broken. Sanctification, then, is the daily exercise of saving faith in Christ, redeemed by His blood and covered with His righteousness, by which justifying faith we seek to keep the Law of God under grace. That is why Jesus said: “if you love Me, you will keep My commandments.” Faith working through love to God is the evidence of being under grace. And such faith always works.

Pastorally

Evangelism

Having lost the importance of the Law of God to reveal sin to the sinner, today’s evangelism has become more and more shallow. Yet “through the Law comes the knowledge of sin” (Romans 3:19-20). Sin in many presentations is not presented in terms of violating the Ten Commandments and being condemned before God. Therefore, repentance from lawbreaking is either left out of the presentations or repentance is left out altogether. As a result, many who supposedly respond to the gospel call have never repented of their law-breakings and committed themselves to live a holy, obedient life. Our Baptist church rolls are full of them. True evangelism must preach the Gospel of deliverance from sin’s reign under law. But if the Law is not used to define sin, how shall sinners know how sinful they are and what kind of holy life they are committing to?

Understanding that the Gospel calls sinners to turn from lawlessness to redemption and law-keeping would revitalize evangelistic presentations and preaching with a clear call to break from sin and to follow Christ as Lord. The errors of “the carnal Christian” and rampant

mysticism without the guidance of God’s Law would be resolved at the entrance into salvation. Then the call to be Christ’s disciple would be more than an insurance policy for heaven. We would see sinners denying themselves, taking up their cross daily and following Jesus, which is a description of a disciple (Matthew 16:24). Is this not what we want to see in evangelism? Then we must preach the Law and the Gospel.

Sanctification

Teachers of the Christian life often neglect the Law of God altogether. Emphasis upon “surrendering all...rededicating one’s life to Christ...following Him wherever He leads...loving God with all your heart...” etc., have no meaning apart from the Law: “If you love Me, you will keep My commandments...Herein is the love of God, that we keep His commandments; and His commandments are not burdensome” (John 14:15; 1 John 5:3).

A church has not followed the Great Commission until we have made disciples, baptized them and taught “them to do all that I commanded you” (Matthew 28:18-20). The church that is not teaching faithful obedience to God’s Law is disobeying the Great Commission. Neither can the church practice church discipline fairly and consistently unless we understand that “through the Law comes the knowledge of sin...sin is lawlessness” (Romans 3:20; 1 John 3:4).

Preaching

If the doctrine of the Law and the Gospel is at the center of God's revelation to man for salvation and sanctification, then pastors must be careful to preach the Law and the Gospel in a proper way.

To the unconverted, we must be sure that we explain that they are under law and have no hope of self-righteousness or works-salvation before God. We must also show them their transgressions of the Law so they will know that they are sinners condemned under law and must repent of their law-breakings before God. We must show them how Christ fulfilled the Law for them and died to atone for their law-breakings so they can know forgiveness is just and free as a gift. And we must show them at the entrance of salvation that they are committing themselves to love Jesus Christ and keep His commandments.

To the converted, pastors must make sure that they teach the Law of God to explain what holiness is. And when they teach a commandment to the saints, they must make sure that they teach the Gospel, that the saints are under grace in Christ as they seek to obey, so they will not fall into pride, arrogance or self-righteousness; or despair that their obedience is not good enough for God to accept them. We must make clear when we teach obedience that “having been justified (once-for-all) by faith, we have peace with God through our Lord Jesus Christ”

(Romans 5:1). Only those living by faith under grace will have the comfort and strength that “sin will not be master over you, for you are not under law but under grace” (Romans 6:14).

Too many times I have heard pastors calling the saints to holy living, faithful obedience to God’s commands, without giving them the comfort of the Gospel on their way.

Conclusion

Understanding the Law and the gospel properly is the key to Christ-centered living and preaching. We present Him as one who fulfilled the Law for sinners under law, who vicariously took their law-breakings and their deserved judgment upon Himself, then died a righteous sacrifice to God upon the cross for the unrighteous. “He who knew no sin, became sin on our behalf, that we might become the righteousness of God in Him” (2 Corinthians 5:21). Now, we call all who are condemned under law to repent and accept by faith reconciliation under grace and eternal life.

And we call the saved by grace to live joyfully under grace by faith and carve out an obedient, holy, Law-keeping life out of love for their dear Savior and Lord, who said: “If you love Me, you will keep My commandments” (John 14:15).

This is the remedy for shallow evangelism, shallow sanctification, unconverted church members, rampant unguided mysticism and lacking church discipline. The Law and the Gospel are different, yet they are inseparable friends. The Law supports the preaching of the Gospel, revealing the meaning and glory of the cross. And the Gospel, which saves from the condemnation of the Law, sends the redeemed back to the Law as a rule of life under grace.


Notes:

1 See Chapter 19 - "Of the Law of God" in the Second London Baptist Confession (1689). This chapter is also included in the Philadelphia and Charleston Baptist confessions to which many of our Southern Baptist forefathers held.

2 Charles Bridges, The Christian Ministry (Edinburgh: The Banner of Truth Trust, 1976), 222.

3 James P. Boyce, Abstract of Systematic Theology (1887; reprint, Pompano Beach, Florida: Christian Gospel Foundation, 1979), 234-239.

     
 

POUR BIEN COMPRENDRE LA LOI DIVINE,

NOUS INVITONS LE LECTEUR DE CE SITE À LIRE ATTENTIVEMENT EXODE :
 
(19-20-21- 22-23-24-25-26-27-28-29-30-31-32-33-34-35)

POUR BIEN SAISIR L’IMPACT SÉRIEUX DU DÉCALOGUE.

CES 16 CHAPITRES DÉMONTRENT LA PERMANENCE DE CES LOIS.

 
 

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À titre d’exemple, disons qu’un pommier ne porte pas de pommes pour être un pommier, mais parce qu’il est pommier; un mouton ne porte pas de laine pour être un mouton, mais parce qu’il est mouton. De ce fait, un chrétien ne pratique pas les commandements comme moyen de Salut, mais parce qu’il est chrétien, il doit porter le fruit de l’obéissance qui devient la conséquence de son Salut et non pas la cause. Voilà qui fait la différence… Tout cela démontre que l’on n’est pas dispensé de la Loi morale étant sous la Grâce. Que la période de l’alliance de la Loi n’est pas réservée qu’aux Juifs seulement; il n’y a pas deux saluts différents, l’un pour les Juifs et l’autre pour les païens, mais plutôt un seul.

Colossiens 2:14-17 dit : «il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix. Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats: c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.»;  

Et Éphésiens 2:14-16 dit : «Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation, l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l'un et l'autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l'inimitié.» démontrent que Jésus venaient d’abolir la loi des œuvres ou bien les œuvres de la Loi par sa mort. En plus, Jésus venait d’enlever la séparation entre les Juifs et les Gentils. À ce propos, prêtons attentions à ce que dit Galates 3:28-29 : «Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.» Dans le même ordre d’idées, voyons un autre texte parallèle en Romains 2:28-29 qui dit  : «Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du coeur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.» 

     
 

 EXAMPLE DE DOCTRINES HÉRITIQUES.
 SUR LA LOI MORALE ET LE SABBAT!!!.
 Ce texte nous a été remis par une dame darbyiste rebelle à la Loi morale..

 
     

(Colossians 2:13-18) by the power of God to "live a new life" (Romans 6:4). 

(Colossians 2:13-14) Before a person is liberated to this new life in Christ, he is dead in his sins and in his sinful nature (cf. commenta on the "earthly nature" in (Colossians 3:5) and the "old self" in (Colossians 3:9). Death means separation, not annihilation. Even the unsaved still bear the image of God (Genesis 9:6; James 3:9), but they are separated from God. Cut off from spiritual life, they still have human life. But flow God made you alive with Christ (Ephesians 2:1-6). The same "power" (energeias; "energy" in (Colossians 1:29) that raised Christ from the dead (Colossians 2:12) resurrects believing sinners to spiritual life (Colossians 2:13). 

This new life came when God for-gave us all our sins for He canceled the written code. Before God's written Law, His "written code," people stood con­demned (Romans 3:19), so it worked against them and opposed them. But in Christ the Law is fulfilled (Romans 8:2) and done away with (Galatians 3:25; Hebrews 7:12). Legalism is wrong because believers are dead to the Law in Christ. He fulfilled its demands in His life and by His death, and Christians are in Him. 

This written code, the Law, was like a handwritten "certificate of debt" (buffla). Since people cannot keep the Law, it is like a bill of indebtedness. So people, unable to pay the debt, are criminals. But Jesus took . . . away this criminal charge, this certificate of indebtedness, by His death. It is as if He were nailing it to the cross with Him, showing He paid the debt. He wiped the slate clean. As Krishna Ral put it: "Jesus for thee a body takes, thy guilt assumes, thy fetter breaks, discharging all thy dreadful debt; and canst thou then such love forget?"

(Colossians 2:15-17) By fulfilling the demands of the Law, Christ disarmed the demonic powers and authorities (Colossians 1:16; Colossians 2:10), triumphing over them (2 Corinthians 2:14). As a result believers are delivered from these evil powers which inspire legalistic rules about foods and festivals. No one should judge you by what you eat or drink because Christians are free from the Law's legalistic requirements such as those in (Leviticus 11; Leviticus 17; Deuteronomy 14). God does not condemn those who eat everything (Romans 14:1-4). In fact, God says that all foods may be eaten since they were "created to be received with thanksgiving by those who believe and who know the truth" (1 Timothy 4:3) The teaching that forbids this, Paul wrote, is "taught by demons" (1 Timothy 4:1) whom Christ has disarmed (Colossians 2:15). This liberation of believers pertains also to festivals such as a New moon celebration or a Sabbath Day (Galatians 4:10). Those who would bring Christians under the bondage of the Law make artificial distinction between the "ceremonial" and "moral" law, and so they say the Sabbath as not passed away. That this is false can be seen from the following: (1) The Sabbath command is the only one of the Ten Commandments not repeated in the New Testament. (2) The early believers, following Christ’s resurrection and appearance of Sunday (Mark 16:1; John 20:1) met on Sundays (Acts 20:7; 1 Corinthians 16:2). (3) The Bible nowhere distinguishes between the so-called "moral" and "ceremonial" laws (this distinction was not made before the 13th century A. D.) (4) This Colossians passage explicitly condemns those who command Sabbath obedience. (5) As Paul put it, the Old Testament Law (including the Sabbath) was only a shadow of the things that where to come. The reality in "substance" (soma, lit., "body"), however, is to be found in Christ (Hebrews 8:5; 10:1). What the Old Testament foreshadowed, Christ fulfilled (Matthew 5:17; Romans 8:3-4) A shadow is only an image cast by an object which represents its form. Once finds Christ, he no longer needs to follow the old shadow.  

C. Mysticism is wrong: headship is in Christ (Colossians 2:17-19). Those who turn believers from the reality in Christ to the shadow of the Law disqualify them from the prize. That is, they rob katabrabeueto (Colossians 3:15) believers of their spiritual rewards. As a judge disqualifies those who turn the wrong way in a race, so believers who turn from faithfully following Christ will be "robbed" of their rewards from Him (1 Corinthians 3:10-15). Some heretics who turns believers away from faithful service have a false humility, which is only "a formal godliness but denying its power" (2 Timothy 3:5) that is in Christ (Romans 8:3-4): this artificial godliness of legalists was connected with the worship of angels.
 

 

     
 

exemple de mensonge et de dérapage
au sujet de
colossienS 2:13-18

 
 

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En résumé, nous commentons en français le texte ci-joint qui précède en anglais; cependant, nous n'avons pas la référence du livre ni de l'auteur d'où il est tiré. Il s'agit ici dans le présent commentaire de dénoncer l'hérésie concernant la Loi morale. Pour corriger cet écrit, il suffit de résumer quelques paragraphes. Nous reviendrons sur le sujet dans les chapitres suivants, à propos du Dispensationalisme. L'audace de ce texte va jusqu'à dénoncer l'obéissance aux lois morales prescrites et renforcées par Jésus-Christ Lui-même. On a taxé de déchus de la Grâce, ceux qu'ils obéissent aux lois morales, parce qu'ils sont sauvés par Grâce et qui obéissent au Décalogue dans un but de sanctification et pour plaire à Dieu. Comment peut-on avoir l'esprit si mal tourné pour un tel résonnement?

Références bibliques:

Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Loin de là! Au contraire, nous confirmons la loi. (Romains 3:31)

Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde? (Romains 6:1)

Quoi donc! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce? Loin de là! (Romains 6:15)

Cet article dénonce en plus, ceux qui prêchent la Loi morale et la Grâce comme un tout inséparable, voulant détourner de la Grâce ceux qui font ce que Jésus ordonne. (Matthieu 5:13-20). On devrait différencier le fait suivant, à savoir, que notre moyen premier et unique est d'obtenir la Grâce par la foi et que le pardon n'exclut pas l'obéissance aux commandements. Ce sont les lois temporaires appelées cérémonielles, expiatoires que Jésus est venu abolir à sa mort en disant : «TOUT EST ACCOMPLI». Il enlevait à ce moment-là, la lapidation, les holocaustes, la condamnation à mort. Donc, Il a assumé dans sa mort les lois de culpabilité et d'expiation à notre place. (Éphésiens 2:15-16)

Sous la Grâce, Dieu veut qu'on pratique de bonnes œuvres qu'Il a préparées d'avance pour chaque croyant, non pour se sauver mais parce qu'il est sauvé par Grâce. Ces bonnes œuvres sont le fruit de l'Esprit qui habite le croyant. (Hébreux 13:15-16) L'auteur de l'article en question croit que ces deux types de lois morales et cérémonielles forment un tout indivisible, ce que la Bible n'affirme pas sous la Nouvelle Alliance. La loi des ordonnances temporaires et les lois morales qui consistent en un code à mettre en pratique, ce qui est très différent sous la Grâce. L'erreur principale consiste à englober en un seul bloque ces deux types de lois en les appliquant pour les juifs seulement, en disant, qu'elles ne s'appliquent pas aux chrétiens de la Nouvelle Alliance. En bref, les lois cérémonielles étaient l'ombre des choses à venir. De plus, il était impossible aussi d'être sauvés par la Loi morale. Alors, c'est par la foi que Christ nous a rachetés de la mort éternelle. L'auteur de l'article pousse la confusion et l'erreur à tel point qu'il mélange le Sabbat du quatrième commandement de la Loi permanente, qu'il confond avec les sabbats (au pluriel) et les nouvelles lunes qui consistaient en des lois mosaïques temporaires jusqu'à Christ qui les a abolies par sa mort. L'auteur qualifie de fausse humilité ceux qui veulent obéir au quatrième commandement c.-à-d. que l'auteur mélange le Sabbat hebdomadaire avec les sabbats (au pluriel) de Lévitique 23 . L'auteur va jusqu'à dire qu'on se disqualifie de la Grâce et qu'on pratique le culte de l'angélisme si on obéit au quatrième commandement qui prescrit l'obéissance au Sabbat hebdomadaire. En résumé, Lévitique 23 fait allusion aux fêtes religieuses de la loi cérémonielle inscrite dans le calendrier religieux des juifs.

Ceci démontre qu’il y a :

     Une seule nature adamique en tout homme
 

 
Un seul salut
 
 
Un seul Sauveur : Jésus-Christ
 
 
Un seul chemin
 
 
Une seule vérité pour tous
 
 
Une seule Église : "Celle des Nouveau-nés en Jésus-Christ"
 
 
Un seul peuple en Jésus-Christ : Juifs et non-Juifs.

       Ceci démontre que les sabbats au pluriel étaient inscrits dans le livre des alliances tandis que le Sabbat au singulier faisait partie de l’alliance divine du décalogue divin.  À titre d’appui, prière de lire Exode 31:12-18

En ce qui concerne les sabbats au pluriel et les nouvelles lunes faisant partie de l’alliance temporaire jusqu’à Christ, veuillez consulter Lévitique 23 qui réfère aux fêtes du calendrier religieux qui comptait sept (7) célébrations annuelles, ce qui donnait une douzaine de sabbats obligatoires pour l’époque, dans la Loi temporaire et annulés par la mort de Christ. De nos jours, la suppression du Sabbat (4ème commandement de la Loi permanente constitue une brèche qu’il y a lieu de réparer avant le retour de Christ. La raison en est dans Matthieu 5:17-20

     
 


Les Dix Commandements: supprimés deux fois !
 

 
     


 

Les 10 Commandements
Loi de Dieu :
Écrite du doigt de Dieu et permanente pour tout peuple juif et non-juif.


La Loi Mosaïque
dictée par
Dieu à Moïse et valide jusqu'à Jésus-Christ.

Appelés la «Loi du Seigneur»
(
Ésaïe 5:24)

Écrits par Dieu Lui-même
 sur des tables de pierre
(
Exode 31:18; 32:16)

Placés dans l'Arche
(
Exode 40:20)

La Loi de Dieu indique le péché
(Romains 3
:20; 7:7)

La Loi de Dieu n'est pas pénible
(
1 Jean 5:3)

La Loi de Dieu est appelée la Loi Royale
(
Jacques 2:8)

La Loi de Dieu juge tous les hommes
(
Jacques 2:10-12)

La Loi de Dieu est spirituelle
(
Romains 7:14)

La Loi de Dieu apporte
paix et
bénédictions
(
Psaumes 119:165; Proverbes 29:18)

La Loi de Dieu est PARFAITE
(
Ps. 19:7)

La Loi de Dieu est ÉTERNELLE
(Matthieu 5:17-19)

 

Appelée «La Loi de Moïse»
(
Luc 2:22; 1 Corinthiens 9:9)

Écrite par Moïse dans un livre
(
Deutéronome 31:24)
(
2 Chroniques 35:12)

Placée à côté de l'Arche
(
Deutéronome 31:26)

La Loi de Moïse
a été ajoutée à cause du péché
(
Galates 3:19)

La Loi de Moïse était pénible
(
Colossiens 2:14)

La Loi de Moïse était appelée
«la loi des
ordonnances»
(
Éphésiens 2:15)

La Loi de Moïse ne juge personne
(
Colossiens 2:14-16)

La Loi de Moïse était charnelle
(
Hébreux 7:16)

La Loi de Moïse
renfermait les malédictions
(
Deutéronome 29:20-21)
(
Galates 3:10)

La Loi de Moïse
ne rendait personne parfait
(
Hébreux 7:19)

La Loi de Moïse était temporaire
(Colossiens 2:14; Hébreux 8:13)

 


 

     
 


RÉFLEXION
 

 
     

ARRÊTEZ-VOUS QUELQUES INSTANTS POUR VOUS QUESTIONNER SUR L'ESSENTIEL, C'EST PEUT-ÊTRE LE MOMENT LE PLUS DÉTERMINANT DE VOTRE VIE

LE MONDE ACTUEL, COMMENT VA-T-IL? SON AVENIR? SOMMES-NOUS DANS LES TEMPS DE LA FIN?

APRÈS LA MORT, QUE SE PASSE-T-IL POUR L'HOMME? LA VIE A-T-ELLE UN SENS?

ÊTES-VOUS INTERESSÉ À CONNAÎTRE QUEL HÉRITAGE JÉSUS-CHRIST VOUS A LAISSÉ EN MOURANT ET QUI PEUT EN ÊTRE HÉRITIER?

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. (Matthieu 6:33)

VIVRE OU EXISTER : UN CHOIX PERSONNEL QUI NE PEUT ÊTRE IMPOSÉ À PERSONNE. QUEL EST VOTRE CHOIX?

QUI SUIS-JE?

D'OÙ JE VIENS?

POURQUOI SUIS-JE VENU SUR CETTE TERRE?

OÙ VAIS-JE? QUELLE EST MA DESTINÉE?

POURQUOI L'HOMME EST-IL INQUIET ET TROUBLÉ?

     
 


LOI: PÉCHÉ-REPENTANCE-PARDON EN JÉSUS-CHRIST
 

 
     
 
     
 

QUE PENSEZ-VOUS DE: LIBERTÉ-CHOIX-BIEN-MAL-VÉRITÉ-MENSONGE?

GRÂCE-LOI-FOI-PÉCHÉ?


VRAI-FAUX?

JUSTICE, JUGEMENT-CONDAMNATION, REPENTANCE, SALUT?

VIE ÉTERNELLE BIENHEUREUSE?

QU'EST-CE QUE LE PÉCHÉ? QUELLE EN EST L'ORIGINE? LES CONSÉQUENCES? VOULEZ-VOUS LE SAVOIR?

QUEL EST LE REMÈDE AU PÉCHÉ? LA RANÇON?

QUEL CHOIX FERIEZ-VOUS SI VOUS ÉTIEZ CONFRONTÉ À LA MORT?

 
     

QUE SE PASSERA-T-IL À LA FIN DU RÈGNE DES NATIONS? QU'EST-CE QUE LA VIE ÉTERNELLE?

L'UNIVERS (DES MILLIARDS DE GALAXIES) EST-IL LE FRUIT DU HASARD, DE L'ÉVOLUTION OU DE LA CRÉATION DE DIEU?

(ROMAINS 1:20-32)

POURQUOI TANT DE RELIGIONS?

POURQUOI, DE TOUS LES TEMPS, L'HOMME DÉLAISSE-T-IL DIEU ET SES LOIS ET QUE LE PLUS SOUVENT, IL ÉVITE LA VÉRITÉ?

ÊTES-VOUS ENFANT DE DIEU? CHRÉTIEN?

VOULEZ-VOUS LE DEVENIR?

QUE DEVEZ-VOUS FAIRE?

DE QUELLE RELIGION ÉTAIT JÉSUS-CHRIST?

JÉSUS-CHRIST A-T-IL FONDÉ UNE RELIGION OU UNE ÉGLISE?

QUELLE EST LA VÉRITABLE ÉGLISE DE JÉSUS-CHRIST?

QUI EN FAIT PARTIE?

(JEAN 3:1-15)

RELIGION OU JÉSUS-CHRIST?

QUEL CHOIX EST LE BON?

UNE RELIGION PEUT-ELLE VOUS SAUVER?

Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4:12)

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. (Apocalypse 3:20)

Puis il dit à tous: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive. (Luc 9:23)

 

     
 


Sol Invictus

 

 
     

Sol Invictus (en latin, Soleil invaincu) est une divinité solaire apparue dans l'Empire romain au IIIe siècle. Elle reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra, connaissant une grande popularité dans l'armée romaine.

L'empereur Aurélien (270-275) lui assure une place officielle à Rome en proclamant que le Soleil invaincu est le patron principal de l’Empire romain et en faisant du 25 décembre (jour suivant le solstice d'hiver) une fête officielle (dies natalis solis inuicti). Un temple est dédié au Soleil au Champ de Mars, et orné du butin rapporté de Palmyre ; ce temple est servi par un nouveau collège de prêtres, les pontifices Solis.

Un de ses successeurs, Constantin Ier, fut au début de son règne adepte du Soleil invaincu, comme en témoignent ses émissions monétaires.

La religion chrétienne récupéra ensuite ce culte et l'absorba en faisant du 25 décembre la fête de Noël.
 

     
 


Le Credo de Nicée-Constantinople
 

 
     
 

"Je crois en un seul Dieu,

le Père tout puissant,

créateur du ciel et de la terre,

de l'univers visible et invisible,

Je crois en un seul Seigneur,

Jésus Christ,

le Fils unique de Dieu,

né du Père avant tous les siècles :

Il est Dieu, né de Dieu,

lumière, né de la lumière,

vrai Dieu, né du vrai Dieu

Engendré non pas créé,

de même nature que le Père ;

et par lui tout a été fait.

Pour nous les hommes, et pour notre salut,

il descendit du ciel ;

 

par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie,

 

et s'est fait homme.

Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,

Il souffrit sa passion

et fut mis au tombeau.

Il ressuscita le troisième jour,

conformément aux Ecritures,

et il monta au ciel;

il est assis à la droite du Père.

Il reviendra dans la gloire,

pour juger les vivants et les morts

et son règne n'aura pas de fin.

Je crois en l'Esprit Saint,

qui est Seigneur et qui donne la vie;

il procède du Père et du Fils.

Avec le Père et le Fils,

il reçoit même adoration et même gloire;

il a parlé par les prophètes.

Je crois en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique.

Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.

J'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.

Amen"  

NB : Concile de Nicée : 325 ; Concile de Constantinople : 381

Magistère de l'Église

 

     
 


CONSTANTIN: EMPEREUR ROMAIN DE 306 - 337
 

 
     

Maxence Empereur Romain de 306 à 312. La victoire de Constantin sur Maxence eu lieu en 312; cela lui permit d'interpréter comme un signe du Dieu des chrétiens sa victoire. Il établit par les Édits de Milan (313). Il se converti au christianisme; il dota l'Empire d'une Capitale dont le nom était Bysance qui la changer pour Constantinople. Plusieurs empereur après sa mort portèrent le même nom. Pour ce qui est de Rome, il établit aussi la liberté religieuse; ainsi les persécutions cessèrent. Constantinople devint le lieu de plusieurs Conciles convoqués par au moins huit (8) Empereurs.

     
 


L'INSTITUTION DU SABBAT
 

 
     

En rapport avec l'institution du Sabbat, il y eut une grande brèche dans l'Église de Christ par rapport au quatrième commandement de la Loi Divine. Pour illustrer cette brèche nous vous donnons tout de suite une équation qui s'est infiltrée dans l'histoire:
 

     
 


«
Dimanche = Sunday = Jour du Soleil »
 

 
     

et nous vous démontrerons à quel point elle est fausse. L'empereur Constantin voulut agrandir son territoire; il régnait sur Constantinople qui est devenue Istanbul, capitale de la Turquie. Comme il était Empereur, il voulut agrandir son Royaume en visant l'Empire de Rome. Ce fut le début du mélange
 

     
 

« Église - État = Église CATHOLIQUE qui prit naissance »

 
     

Cet Empereur était d'origine chrétienne, de par son appartenance à la
 

     
 

« religion orthodoxe »

 
     

venait de l'Empire Bysantin à qui Constantin à donné le nom plus tard de Constantinople au lieu de Bysance. Les voies de Dieu qui sont insondables firent de cet Empereur bien intentionné celui qui devait d'une certaine manière apporter à la Rome païenne un renouveau de christianisme pour ressusciter les fondements de l'Évangile déjà établis à Rome par l'Apôtre Paul. À cette époque, le jour du
 

     
 

« dieu soleil »

 
     

 était le premier jour de la semaine. On fêtait l'Empereur et son
 

     
 

« dieu sol invictus »

 
     

qui 'était la religion païenne et officielle de l'Empire Romain. Comme les chrétiens étaient menacés de mort et parfois tués depuis plus de deux siècles en raison de leur vénération du
 

     
 

« saint jour du sabbat »

 
     

qui était le septième jour de la semaine soit: le samedi. Constantin crut trouver la solution à ce grand problème. Nous savons que Constantin à écrit le Crédo de Nicée en 325 et qu'il a convoqué le premier concile religieux par la même occasion. Il proposa aux chrétiens la solution suivante:
 

     
 

« Pour éviter la mort et les persécutions,
ILS DEVAIENT FÊTER LEUR DIEU le même jour
que la fête du FÊTE DU dieu soleil »

 
     

C'était un compromis politiquement acceptable de part et d'autre afin d'éviter les martyrs chez les chrétiens. De nos jours on a accepté dans la chrétienté moderne, comme acquis, ce compromis contraire au
 

     
 

« quatrième commandement de dieu »


 
     

 


en VOICI UN AUTRE...
,

 

     
 

exemple de dérapage doctrinal au sujet du sabbat

 
     


« Nous savons que Dieu a établi le repos du Sabbat à la Création, lorsqu'il bénit et sanctifia le
septième jour (
Genèse 2:1-3). Il est évident qu'il comptait en voir perpétuer l'observation. » (Shelton, p. 61)

R : Non, ce n'est pas « évident ». Dans (Genèse 2), c'est le Créateur qui se repose le septième jour de la Création : le septième jour, il se reposa (yichbôt) de tout le travail qu'il avait fait. Rien n'est dit du devoir d'Adam à cet égard. Dieu « bénit le septième jour et en fait un jour sacré » en raison de son repos, non de celui d'Adam.

« Bien avant que les Israélites n'arrivent au Mont Sinaï, le Seigneur leur avait ordonné de préparer le sabbat. Le peuple devait ramasser une double portion de manne le sixième jour, de manière à pouvoir se reposer le septième (Exode 16:22-26). » Shelton cite ce passage pour montrer que les patriarches, ayant vécu avant Moïse, connaissaient le sabbat (p. 60). En effet, cet épisode se situe à mi-chemin entre la sortie d'Égypte et le don de la Loi au Sinaï (Exode 16;1). C'est le contexte de l'Exode. Shelton cite ensuite les versets (28 et 29) où Dieu reprocherait à certains de n'avoir pas observé « ses commandements et ses lois », en particulier le sabbat qu'ils avaient devoir d'observer depuis des lustres. Mais l'auteur porte-t-il suffisamment d'attention au contexte?

Au verset (2), toute la communauté des Israélites se met à maugréer contre Moïse et Aaron. Ces critiques sont, en réalité, destinées à Dieu (7-8). L'épisode de la manne est une mise à l'épreuve du peuple, pour voir s'il suit ou non la loi du Seigneur (4). De quelle loi s'agit-il? Des Dix Commandements? De la loi du sabbat? Le Seigneur fixe les règles que le peuple devra observer : 1) recueillir la quantité nécessaire pour la journée ; 2) ne rien conserver jusqu'au matin ; 3) en cuire deux fois plus le sixième jour et réserver le surplus pour le lendemain ; 4) ne manger que ces réserves le septième jour. (16, 19, 23, 25). Un certain nombre d'Israélites n'observèrent pas les règles 2 et 4 — celles qui sollicitaient le plus leur foi : il y eut des gens qui en laissèrent jusqu'au matin, et, le septième jour, des gens sortirent pour en recueillir, mais n'en trouvèrent pas. C'est alors que le Seigneur dit à Moïse : Jusqu'à quand refuserez-vous d'observer mes commandements et mes lois? (28). Les règles énoncées justifient le reproche, sans qu'il soit nécessaire de chercher plus loin.

Pourtant ce texte traite explicitement du sabbat. Le Seigneur a lui-même a décrété que le septième jour serait jour de repos, pour lui (26) et pour le peuple (29). Le verset (30) le dit explicitement : Ainsi le peuple fit sabbat le septième jour.

J'estime que ce récit marque l'institution du sabbat pour le peuple d'Israël. Plusieurs indices soutiennent cette interprétation :

1)   (Exode 16:23) est la toute première mention du mot « sabbat » dans la Bible.

2)   (Exode 16:30) est la toute première mention d'un sabbat observé par le peuple.

3)   L'ordonnance du sixième jour (règle 3) est le précédent de la coutume juive qui consiste à cuisiner et réserver le vendredi le repas du lendemain, celui du sabbat.

4)     Lorsqu'au matin du sixième jour, le peuple recueille une double quantité de manne, les princes de la communauté en informent Moïse pour recevoir ses directives. Moïse leur en explique la raison : C'est ce que le Seigneur a dit. Demain, c'est un repos sabbatique, un sabbat consacré au Seigneur. Tout se passe comme si l'observation du sabbat n'était pas connue des Israélites et que cet événement en marquait l'institution.

5)     Au verset (29), on trouve la toute première formulation d'une loi sabbatique : Que chacun de vous reste donc où il est ; que personne ne sorte de chez lui septième jour.

6)   Si le sabbat a été institué pour les Israélites au deuxième mois à compter de leur sortie d'Égypte, on s'explique l'usage du « souviens-toi » du quatrième commandement (Exode 20:8).

7)     La loi du sabbat qui exige que l'on donne congé à tous, femmes et enfants, serviteurs et servantes, est étroitement liée à la libération de l'esclavage égyptien. Elle n'a de justification que dans ce contexte.

 

Nous avons donc, en (Exode 16), un précieux marqueur : celui de l'institution du sabbat pour le peuple d'Israël, dans le contexte de l'Exode. On ne pourra trouver aucun témoignage en faveur d'une quelconque observation du sabbat avant cet événement. Shelton (p. 61-62) n'a aucun témoignage à présenter, pour la simple raison qu'il n'en existe aucun.

Shelton se sert de la phrase suivante comme d'un leitmotiv : « Là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas de péché. » Il revient souvent sur cette phrase au cours de son exposé. Sous sa plume, cette phrase signifie que les Dix Commandements étaient en vigueur bien avant le Sinaï, sans quoi Dieu n'aurait pu exercer ses jugements sur ceux qui s'étaient rendus coupables de transgression. L'équation est simple : sans loi, pas de péché ; s'il y eut péché, c'est qu'il y eut loi. D'où Shelton tient-il ce principe? Principalement de (Romains 5:13) : mais le péché n'est pas mis en compte quand il n'y a pas de loi. Le plus déconcertant, c'est que le passage du verset en question dit l’exact contraire de Shelton.

Paul veut comparer la portée du péché d'Adam à celle de la grâce de Jésus-Christ. Il commence par Adam (12). À lui seul, Adam a fait entrer le péché dans le monde, et par elle la mort, qui est passée à tous les hommes, parce que tous ont péché... car, constate Paul (13), jusqu'à la loi, le péché était bien dans le monde, mais le péché n'est pas mis en compte quand il n'y a pas de loi. Depuis Adam donc, jusqu'à la loi, le péché était dans le monde. Mais de quelle loi s'agit-il? Paul le précise au verset suivant : Pourtant, la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché par une transgression semblable à celle d'Adam, etc. Il s'agit clairement de la loi de Moïse et de la période qui s'étend d'Adam à Moïse. Que dit ce passage? Il dit ceci : Même si la loi n'avait pas encore été donnée, la mort a régné sur les hommes depuis Adam, même sur ceux qui ne s'étaient pas rendus coupables du péché d'Adam. Comment est-ce possible? Réponse : La mort a régné d'Adam .à Moïse du seul fait d'Adam : par la faute d'un seul, la multitude a connu la mort (15). Il n'est pas nécessaire de chercher une transgression à une autre loi ; la transgression d'Adam fait le travail. Qu'est-ce que la loi a changé? Le verset (20) y répond : la loi est intervenue pour que la faute foisonne...

Rédigé par un pasteur darbyste réfractaire au Sabbat Biblique parce qu'endoctriné par le dispensationalisme comme bien d'autres. 
 

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Dernière mise à jour le : 10 DÉCEMBRE 2011